Photo-vaporisation prostatique à minima au laser Greenlight en préparation à la curiethérapie : faisabilité technique et morbidité urinaire - 30/10/14
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Résumé |
Objectifs |
La curiethérapie prostatique (CuT) est habituellement contre-indiquée si obstruction prostatique. La désobstruction par photovaporisation au laser Greenlight® a minima (PVPm) avant CuT permet-elle de lever la contre-indication sans altérer la dosimétrie ? L’objectif était d’évaluer prospectivement : sa faisabilité technique et la morbidité urinaire.
Méthodes |
De 04/2009 à 02/2014, 28 patients ayant un CaP (faible risque : 27/28) avec score IPSS>15 et/ou débit maximum (Qmax)<15mL/s ont eu une PVPm. Après 3–4 semaines, les patients ayant une amélioration fonctionnelle (IPSS<15 ou Qmax>15) étaient éligibles à la CuT (programmée au minimum 3 semaines plus tard) : ceci a été possible pour 27/28 patients (96,4 %), âge moy. 66ans, PSA moy. 6,9ng/mL, vol. prostatique moy. 50cm3. Le suivi mictionnel était effectué prospectivement à 1, 3 et 12 mois par IPSS. Les questions 3, 5 et 6 (concernant l’obstruction) étaient analysées indépendamment.
Résultats |
La PVPm a permis une amélioration significative de 60 % de l’IPSS et du Qmax. L’IPSS (Q3+Q5+Q6) moy. pré-PVPm était de 6,3 vs 1,7 après (p<0,05). Pour les 27 patients, la CuT a pu être réalisée sans difficulté dosimétrique. À 1 et 3 mois post-CuT, il existait une augmentation significative de l’IPSS, mais il n’y avait pas de différence significative par rapport à l’état initial (avant PVPm). À 12 mois post-CuT, IPSS et qualité de vie (Qvie) étaient significativement meilleurs par rapport à avant PVPm (Tableau 1 ; Fig. 1). Avec un recul moy. de 28 mois [3–58], (n=22 >1an), 3 patients (11 %) ont présenté une rétention aiguë d’urines dont 2 ont nécessité une intervention endoscopique. Tous les patients ont repris des mictions satisfaisantes. Aucune sténose urétrale n’a été observée, ni incontinence.
Conclusion |
La CuT était réalisable après PVPm sans difficulté dosimétrique. Le risque de rétention était faible. Score IPSS moyen et Qvie étaient significativement meilleurs à 1 an par rapport à la situation avant PVPm. Cette stratégie paraît satisfaisante et demande à être confirmée à plus grande échelle.
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Vol 24 - N° 13
P. 860-861 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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