L'altération de l'air et la transformation de l'environnement liées aux activités de l'homme sont de plus en plus au coeur des préoccupations des spécialistes de la santé publique et des agences gouvernementales chargées de la protection de l'environnement. Les modifications des composants de l'air sont susceptibles d'avoir un effet nocif sur la santé ou de provoquer une gêne respiratoire. L'asthme est considéré comme une maladie résultant d'interactions complexes entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux, notamment la pollution atmosphérique qui a comme principale cible le poumon.

La prévalence de la morbidité et de la mortalité liée à l'asthme est en augmentation constante. C'est ainsi que de multiples travaux ont étudié les facteurs pouvant induire et/ou aggraver cette inflammation. Les différents toxiques atmosphériques apparaissent comme des facteurs majeurs, ce qui a fait dire à certains que les asthmatiques sont d'excellents indicateurs de la pollution.

Les doses et les conditions d'exposition utilisées dans ces travaux étant parfois éloignés des conditions réelles d'exposition de la population, les effets démontrés doivent être examinés avec une certaine relativité et l'extrapolation peut en être difficile.

Alteration of the air we breathe, due mainly to the transformation of the environment by mankind, is a increasing cause of concern for physicians, public health deciders and government agencies responsible for environmental protection.

Modifications of air composition have a proven harmful effect on health and provoke predominantly respiratory symptoms. Asthma is considered as a disease resulting from complex interactions between genetic and environmental factors. Since asthma-related morbidity and mortality have risen constantly over the past decades, many studies were conducted to identifiy and evaluate the factors responsible for the onset and/or aggravation of the underlying inflammation.

Various atmospheric toxic compounds appear to be responsible, and some experts think that asthmatics are excellent indicators for atmospheric pollution and its intensity.

Doses and conditions of experimental exposure are however often quite different from real population exposure, implicating very critical evaluation of demonstrated effects and extreme prudence when extrapolating results.