Apport de l’aiguille d’Abrams dans le diagnostic étiologique des pleurésies exsudatives en 2014 ? - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Les pleurésies représentent un motif fréquent d’hospitalisation en pneumologie. Une démarche diagnostique rigoureuse est primordiale afin d’orienter l’attitude thérapeutique.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective (2011–2013) incluant 64 patients hospitalisés pour pleurésie exsudative (PE) non purulente. La pince à biopsie utilisée était l’aiguille d’Abrams.
Résultats |
La PE non purulente présente 81 % de l’ensemble des pleurésies. L’âge moyen était de 50ans (18–94ans). Soixante-dix pour cent étaient de sexe masculin. Le tabagisme actif a été noté chez 65 % des patients. La notion de contage tuberculeux était notée chez 4 patients. La ponction pleurale avec l’étude cytochimique était pratiquée chez tous les patients. Le liquide était jaune citrin dans 52 % des cas et sérohématique dans 48 % des cas. Il n’y avait pas de corrélation entre l’aspect du liquide et le diagnostic étiologique (p=0,4). Les pleurésies étaient lymphocytaires chez 59 % des patients et à formule cellulaire mixte dans 6 % des cas. La biopsie pleurale était réalisée chez 56 patients (87 %). Une double biopsie a été faite dans 6 cas (9 %). La biopsie était interprétable sur 51 pièces biopsiques, soit un rendement de 91 %. Les étiologies étaient dominées par la tuberculose pleurale (74 %) et les métastases de cancer pulmonaire dans 43 % des cas. Les biopsies pleurales étaient sans incidents graves. Un décollement pleural minime dans 4 %des cas.
Conclusion |
La biopsie pleurale à l’aveugle est de réalisation facile à moindre coût. À travers notre étude, nous illustrons bien la rentabilité de la biopsie pleurale par l’aiguille d’Abrams dans le diagnostic étiologique des PE permettant d’éviter des moyens plus invasifs.
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Vol 32 - N° S
P. A198 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.