Profil du syndrome d’apnée de sommeil chez les diabétiques de type 2 - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) augmente le risque cardiovasculaire. Sa prévalence est élevée parmi les sujets obèses ou diabétiques de type 2 (DT2).
Objectifs |
Nous cherchons à déterminer les caractéristiques cliniques et polygraphiques du SAS chez les DT2 et de déterminer les facteurs prédictifs.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’étude descriptive et transversale sur 163 dossiers de patients hospitalisés pour suspicion de SAS dans un service de pneumologie entre 2013–2014. Les patients sont répartis en 2 groupes : G1 DT2 (41) et G2 non diabétique (122).
Résultats |
Plus de la moitié du G1 sont des femmes soit 56 % (p=0,04). L’âge moyen est 57ans vs 47ans (p=0,001). L’obésité est observée dans 88 % vs 68 % (p=0,014). On note au sein de ce groupe, plus de comorbidités avec une différence significative : HTA 71 % vs 30 %, syndrome métabolique 78 % vs 27 %, dyslipidémie 46 % vs 11 % et hypothyroïdie 20 % vs 7 %. La moyenne de score d’Epworth est 11. Quinze pour cent du G1 ne présentent pas de SAS. En moyenne, l’IAH est 14,19 vs 20,21. Le SAS est léger chez 28 % vs 31 % des cas, modéré chez 26 % vs 21 % des cas et sévère chez 46 % vs 48 % des cas. L’index de désaturation est 10,78 vs 17,86. Il existe une corrélation entre le diabète et l’IAH mais pas de corrélation avec l’index de désaturation et score d’Epworth. L’analyse multivariée par la méthode de régression linéaire montre que l’âge, le sexe féminin, l’obésité, l’HTA, le syndrome métabolique, la dyslipidémie et l’hypothyroïdie sont prédictifs de la présence de SAS chez le DT2.
Conclusion |
Ces résultats incitent à un dépistage systématique du SAS chez les patients diabétiques et essentiellement ceux qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire.
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Vol 32 - N° S
P. A208 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.