Localisations rares de la tuberculose - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Le profil de la tuberculose (TB) est entrain de changer avec une augmentation de l’incidence de la TB extra-pulmonaire. Le diagnostic de ces localisations, surtout quand elles sont rares, est difficile.
But |
Décrire les caractéristiques cliniques, diagnostiques et thérapeutiques des localisations rares de la TB.
Patients et méthodes |
Analyse rétrospective des dossiers de patients suivis pour une localisation rare de TB au service de pneumologie de la Rabta entre 2003 et 2013. Les localisations autres que pleuro-pulmonaires, ganglionnaires, ostéo-articulaires et cérébrales ont été considérées comme rares.
Résultats |
Parmi 1198 patients admis pour TB, 20 (1,6 %) présentaient une localisation rare (12 hommes/8 femmes, âge moyen 40ans). Une immunodépression a été notée dans 3 cas. Tous les patients présentaient des symptômes extra-pulmonaires en rapport avec l’organe atteint. Des signes généraux ont été rapportés dans 50 % des cas. Le délai diagnostique moyen était de 246jours. Les localisations endobronchique (n=5) et laryngée (n=4) étaient les plus fréquentes, suivies par l’atteinte cutanée (n=2), naso-sinusienne (n=2) et intestinale (n=3). Les autres localisations (col, sein, amygdale, cavum) ont été notées dans 1 cas chacun. Les lésions locales étaient souvent étendues et destructrices. Une atteinte pulmonaire était associée dans 65 % des cas. Tous les patients ont eu un traitement antituberculeux. La chirurgie n’a été indiquée dans aucun cas. La guérison a été notée dans 19 cas.
Conclusion |
Le diagnostic des localisations rares de la TB est souvent posé tardivement. Ces atteintes doivent être évoquées en cas d’atteintes locales étendues et résistantes au traitement habituel, surtout dans un pays à forte endémicité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 32 - N° S
P. A227 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
