P50 - Contamination par l'iode 131 et qualité radiologique des cours d'eau : le bassin de la Garonne - 02/03/08
S. GAZAL
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La question de la contamination des cours d'eau français par l'iode 131 et de son impact sanitaire a émergé vers la fin des années 1990. Dès 1990, le Laboratoire vétérinaire départemental de Tarn[shy]et[shy]Garonne (Conseil général de Tarn[shy]et[shy]Garonne), dans le cadre de sa mission de suivi de l'impact du Centre Nucléaire de Production d'Electricité de Golfech, a mis en évidence sur des échantillons de Myriophyllum spicatum L. (plantes aquatiques) des niveaux de contamination significatifs en iode 131 (activité gamma, jusqu'à 13 701 + 1 443 Bq kg – 1 de matière sèche). Les contaminations les plus importantes ont été observées à l'aval immédiat de Toulouse (350 000 h) mais aucune contamination n'a été détectée en amont. La contamination provenait donc de la ville de Toulouse et non de la centrale nucléaire de Golfech.
Suite aux investigations conduites par les autorités locales auprès des centres hospitaliers de Toulouse, le Laboratoire vétérinaire départemental de Tarn[shy]et[shy]Garonne a engagé en 2001 et 2002 une campagne systématique de mesures de la contamination de Myriophyllum spicatum L. entre l'aval du CNPE de Golfech et l'amont de la station d'épuration de la ville de Toulouse. Les données d'ores et déjà disponibles évoquent une réduction de cette contamination. Néanmoins, leur interprétation pose plusieurs problèmes. Par ailleurs, il est impossible d'extrapoler l'activité de l'eau de rivière à partir de l'activité mesurée sur Myriophyllum spicatum L.. Or peu de données sont disponibles concernant l'activité en iode 131 de l'eau de Garonne. Les mesures réalisées font cependant apparaître une activité inférieure à quelques dixièmes de becquerels par litre (valeurs mesurées ou seuils de détection), et sont cohérentes avec les mesures réalisées par les autorités sanitaires (OPRI[shy]IRSN) en aval de Toulouse.
Une évaluation de l'impact sanitaire de cette contamination est réalisée et discutée.
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Vol 50 - N° SUP 4
P. -1--1 - octobre 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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