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Enquête sur la pratique des injections de dérivés glucocorticoïdes à l’épaule, chez les sujets sous traitements anti-agrégants plaquettaires ou anti-vitamine K - 07/05/08

Doi : 10.1016/j.rhum.2007.07.018 
Philippe Goupille a, d, , Thierry Thomas b, d, Éric Noël c, d

pour le Grep

a Université François-Rabelais de Tours, CHRU de Tours, Tours, France 
b CHRU de Saint-Étienne, France 
c Centre orthopédique Santy, 24, avenue P.-Santy, 69008 Lyon, France 
d Service de rhumatologie, groupe rhumatologique français de l’épaule, centre orthopédique Santy, 24 avenue P. Santy, 69008 Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Nous avons peu d’informations sur la pratique des injections cortisoniques de l’épaule par les rhumatologues chez les patients sous anti-agrégants plaquettaires (AAP) ou anti-vitamine K (AVK).

Objectif

Réaliser une enquête pour connaître la pratique des rhumatologues français.

Méthodes

Questionnaire comportant cinq questions principales : (1) Avant une injection cortisonique de l’épaule, interrompez-vous ? : l’Aspirine®, le dipyridamole, la ticlopidine, le clopidrogel, les AINS, les AVK ; si oui, combien de temps avant et utilisez-vous un traitement de substitution ? (2) Demandez-vous un bilan d’hémostase ? (pour les produits cités en 1) ; (3) Avez-vous observé des incidents et/ou accidents hémorragiques au décours d’une injection cortisonique de l’épaule chez un patient sous AAP ou AVK ? (4) Procédez-vous de la même manière pour une injection cortisonique de la hanche, des autres articulations périphériques, du rachis ? (5) Nombre d’injections cortisoniques de l’épaule chaque mois, bilan d’hémostase systématique…

Résultats

Mille dix-huit questionnaires étaient analysables. Le pourcentage de rhumatologues arrêtant les AAP est variable selon les produits (Aspirine® 9 %, dipyridamole 7,5 %, ticlopidine 25 %, clopidrogel 28 %, AINS 2,6 %), la durée d’arrêt n’étant pas toujours conforme au mode d’action du produit ; 74 % arrêtent les AVK, 82 % d’entre eux substituant par une héparine à bas poids moléculaire (HBPM) ; chez un patient sous AAP, 1 % (AINS) à 6 % (clopidrogel) des rhumatologues demandent un bilan d‘hémostase et 65 % chez un patient sous AVK ; les accidents sous AAP semblent rarissimes (1,7 % des rhumatologues pour l’Aspirine®), plus fréquents sous AVK (10 % des rhumatologues) ; 4 % des rhumatologues demandent systématiquement un bilan d’hémostase avant une injection d’épaule ; les rhumatologues réalisent en moyenne 19,6 injections cortisoniques de l’épaule chaque mois.

Conclusion

Les modalités de réalisation, par les rhumatologues, des injections cortisoniques de l’épaule chez les patients traités par AAP ou AVK sont très variables et il n’existe aucune recommandation officielle. Le GREP, en collaboration avec les spécialistes français de l’hémostase, élaborera des recommandations de bonnes pratiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Injections, Corticoïdes, Épaule, Anti-agrégants plaquettaires, Anti-Vitamine K

Keywords : Injections, Corticosteroids, Shoulder, Antiplatelet therapy, Anticoagulant therapy


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine.


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Vol 75 - N° 5

P. 447-450 - mai 2008 Retour au numéro
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