Le diabète est la première cause d’insuffisance rénale chronique au Maroc. La gestion du traitement et le panel d’antidiabétique oraux disponible demeure limitée devant une fonction rénale altérée surtout chez les hémodialysés chroniques.

Étude prospective menée dans notre formation incluant 30 hémodialysés chroniques sur néphropathie diabétique recevant depuis 9 mois une repaglinide avec une surveillance trimestrielle des marqueurs diabétique et des besoins en insulinothérapie.

Il s’agit de 30 patients, à prédominance féminine sex-ratio 2/1, âge moyen 57±19 ans, tous les patients sont des diabétiques types 2, sous insulinothérapie depuis 14±4,6 ans, mis en hémodialyse depuis 9±3,6. Soixante-cinq pour cent des patients recevaient 3 injections/j d’insuline rapide au moment des repas et 35 % des patients recevaient 2 injections d’insuline semi-lente. L’administration du repaglinide à des doses de « 0,5 à 1mg », trois fois par jour à permis une réduction de 6,7 % de la dose d’insulinothérapie, avec un gain de - 0,8 % de HbA1C après 9 mois avec valeur moyenne de HbA1C à 8,2 %±2,4.

Souvent le traitement du diabète chez l’hémodialysé chronique demeure difficile à gérer avec une élévation du risque d’hypoglycémie, responsable d’ une augmentation du risque des événements cardiovasculaire, un bon contrôle des chiffres glycémique notamment par l’utilisation d’antidiabétique oraux « repaglinide » a montré dans notre expérience une amélioration des chiffres glycémiques, de Hb glyqué ainsi qu’une réduction des doses d insuline, nous encourageons à administrer le repaglinide chaque fois que le diabète nous parait incontrôlable.