Abbonarsi

Intoxication sévère par 2,5-diméthoxy-4-chloroamphétamine ou DOC - 10/05/18

Doi : 10.1016/j.toxac.2018.04.099 
V. Pizzoglio 1, , S. Cohen 2, F. Bevalot 3, F. Thiollière 4, A. Gérard 5, A. Boucher 1, A.-M. Patat 1
1 Service hospitalo-universitaire de pharmacotoxicologie, hospices civils de Lyon, Lyon, France 
2 Laboratoire de pharmacologie-toxicologie, hospices civils de Lyon, Lyon, France 
3 Laboratoire LAT LUMTOX, Lyon, France 
4 Service de réanimation médicale, hospices civils de Lyon, Lyon, France 
5 Service SAMU-SMUR, hospices civils de Lyon, Lyon, France 

Auteur correspondant.

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
Articolo gratuito.

Si connetta per beneficiarne

Riassunto

Objectif

Les nouveaux produits de synthèse (NPS), encore mal évalués sur les plans pharmacologique et toxicologique, peuvent être proposés en lieu et place d’autres drogues plus anciennes. Les premiers dérivés de type 2,5-diméthoxy-amphétamine — phénéthylamines sérotoninergiques utilisées à visée hallucinogène — ont été identifiés en France en 2009 et sont proposés sous diverses formes galéniques, notamment à la place du LSD [2, 1]. Nous décrivons un cas d’intoxication sévère par le dérivé chloré 2,5-diméthoxy-4-chloroamphétamine ou DOC, composé non encore réglementé.

Description du cas

Un patient de 23 ans, aux antécédents de toxicomanie (cannabis régulier et plus ponctuellement diverses drogues stimulantes et/ou hallucinogènes), est pris en charge en soirée (j0) pour un état délirant associé à une agitation majeure avec survenue, devant l’équipe du SMUR, de crises tonicocloniques généralisées répétées. Les pupilles sont en mydriase bilatérale et le jeune homme est tachycarde (140/min) et hypertendu (157/99mmHg). Une perte d’urine est également constatée. Les crises cèdent après administration de 2mg de clonazépam, laissant la place à un état comateux nécessitant une intubation. Selon son entourage, il aurait consommé du LSD. En service de Réanimation, le patient est fébrile à 38,1°C sans trouble hémodynamique. Glasgow 3 sous sédation, il présente toujours une mydriase bilatérale réactive. Le reste de l’examen clinique est sans particularité. Au niveau biologique, les CPK sont à la limite supérieure de la fourchette physiologique ; une hyperlactatémie ainsi qu’une hyperleucocytose sont constatées. Un scanner cérébral est pratiqué et n’objective aucune anomalie ; la ponction lombaire est normale. L’évolution est favorable, malgré une première tentative d’extubation à j1 émaillée d’un nouvel épisode d’agitation. Le jeune homme quitte finalement le service à j4.

Résultats

La recherche urinaire de stupéfiants (méthode immunologique) revient positive au seul cannabis et le criblage toxicologique sanguin et urinaire (LC-MS) réalisé en première intention ne retrouve que du THC-COOH et les molécules de la prise en charge. Ces résultats, associés à un tableau clinique sévère et à l’absence de diagnostic différentiel, amènent à poursuivre les investigations toxicologiques. Une seconde analyse urinaire (GC-MS et LC-PDA/MS après extraction liquide-liquide) identifie formellement de la DOC. Un échantillon de la poudre consommée est également analysé (GC-MS après dilution dans du méthanol) et met en évidence de la DOC et du saccharose.

Conclusion

Les NPS sont en constant renouvellement et viennent parfois se substituer à des drogues plus classiques. Ce cas illustre la difficulté persistante à détecter les plus récents et/ou ceux dont l’usage est plus rare. Il met également en exergue l’intérêt d’une collaboration entre tous les acteurs de la prise en charge du patient afin de maximiser les possibilités d’identification et de contribuer à une meilleure connaissance de ces NPS à visée de santé publique.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mappa


© 2018  Pubblicato da Elsevier Masson SAS.
Aggiungere alla mia biblioteca Togliere dalla mia biblioteca Stampare
Esportazione

    Citazioni Export

  • File

  • Contenuto

Vol 30 - N° 2S

P. S71-S72 - Giugno 2018 Ritorno al numero
Articolo precedente Articolo precedente
  • Complications graves liées à l’usage par voie injectable d’éthylphénidate : présentation de 2 cas
  • R. Charreteur, M. Gerardin, A. Serre, V. Faucherre, C. Eiden, S. Xatart, C. Vigneau, H. Peyrière
| Articolo seguente Articolo seguente
  • « Research Chemicals » benzodiazépines : analyse des données des centres français d’addictovigilance et revue de la littérature
  • A. Serre, C. Eiden, M. Gerardin, A.-S. Caoux, C. Chevallier, A. Daveluy, J.-P. Kahn, R. Leboisselier, B. Revol, V. Pizzoglio, L. Pochard, S. Djezzar, H. Peyrière

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.

Il mio account


Dichiarazione CNIL

EM-CONSULTE.COM è registrato presso la CNIL, dichiarazione n. 1286925.

Ai sensi della legge n. 78-17 del 6 gennaio 1978 sull'informatica, sui file e sulle libertà, Lei puo' esercitare i diritti di opposizione (art.26 della legge), di accesso (art.34 a 38 Legge), e di rettifica (art.36 della legge) per i dati che La riguardano. Lei puo' cosi chiedere che siano rettificati, compeltati, chiariti, aggiornati o cancellati i suoi dati personali inesati, incompleti, equivoci, obsoleti o la cui raccolta o di uso o di conservazione sono vietati.
Le informazioni relative ai visitatori del nostro sito, compresa la loro identità, sono confidenziali.
Il responsabile del sito si impegna sull'onore a rispettare le condizioni legali di confidenzialità applicabili in Francia e a non divulgare tali informazioni a terzi.


Tutto il contenuto di questo sito: Copyright © 2024 Elsevier, i suoi licenziatari e contributori. Tutti i diritti sono riservati. Inclusi diritti per estrazione di testo e di dati, addestramento dell’intelligenza artificiale, e tecnologie simili. Per tutto il contenuto ‘open access’ sono applicati i termini della licenza Creative Commons.