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Violence conjugale et stéroïdes : à propos d’un homicide sous l’influence de metandienone et trenbolone - 20/09/21

Doi : 10.1016/j.toxac.2021.06.007 
Frederic Aknouche 1, , Laurie Gueddar 2, Angeline Kernalleguen 3, Christophe Maruejouls 3, Pascal Kintz 4
1 Toxicologie médicolégale, laboratoire BARLA, Nice, France 
2 IML Strasbourg, Strasbourg, France 
3 Laboratoire Barla, France 
4 X-Pertise Consulting, IML Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Riassunto

Objectifs

Les anabolisants androgéniques stéroïdiens sont des dérivés synthétiques de la testostérone, emblème des hormones mâles. Leur abus peut engendrer des effets secondaires graves (trouble cardiaque, toxicité hépatique, dérèglement hormonal) mais aussi une profonde modification du comportement, pouvant conduire à une altération de la libido mais surtout à un renforcement de la violence. Ainsi, les auteurs présentent le cas d’un homme réputé sans histoire qui bascule dans la criminalité après usage répété de stéroïdes.

Méthode

Un homme de 32 ans se présente au poste de police en avouant avoir tué sa compagne dans un moment de rage. L’individu apparaît nerveux et agressif. Sa compagne, mère de son enfant, vient d’être tuée à domicile par 38 coups de couteau de cuisine. Une dispute, ayant pour origine un retard de la compagne a rapidement dégénérée après des reproches verbaux et que celle-ci ait giflé l’agresseur. L’intéressé n’était pas connu des services de police et aucun témoin n’a rapporté d’acte de violence avant les faits. Agent de sécurité, il pratiquait très régulièrement du bodybuilding dans une salle locale de fitness et pour améliorer son apparence et ses performances consommait des stéroïdes. Du sang (sur Vacutainer à bouchon gris) était prélevé 3,5heures après les faits. Puis, 3 semaines plus tard, 3 mèches de cheveux (3cm en longueur et de couleur noire) étaient recueillies et envoyées au laboratoire.

Résultats

Le sang a fait l’objet d’une expertise toxicologique de référence, qui a montré l’absence d’alcool, de médicament et de stupéfiant dont les NPS usuels. Une méthode dédiée [1] par LC-MS/MS sur Xevo TQS micro a été utilisée pour cribler les stéroïdes. La testostérone était physiologique à 0,9ng/mL mais l’analyse a retrouvé de la metandienone à 32ng/mL et de la trenbolone à 9ng/mL. Ces concentrations ne peuvent pas être interprétées puisqu’il n’existe aucune référence bibliographique rapportant une étude de pharmacocinétique en relation avec ces 2 stéroïdes. Les cheveux, eux aussi analysés par une méthode dédiée [2] par LC-MS/MS sur Xevo TQS micro, ont été segmentés en 2×1,5cm, ce qui a permis de mettre en évidence une consommation augmentée pendant la période la plus récente. En effet, les concentrations suivantes ont été mesurées : 11 et 3pg/mg pour la metandienone et 14pg/mg et non détectée pour la trenbolone. Ces concentrations sont en accord avec les rares publications présentant des investigations sur cheveux. Toutes les analyses ont été confirmées par LC-HRMS.

Conclusion

Il existe de nombreuses études associant anabolisants stéroïdiens et violence dans la littérature médicojudiciaire. Il semble qu’il existe un couplage testostérone-sérotonine, et que l’altération des récepteurs sérotoninergiques de type HT1B and 5HT2 soit responsable des actes agressifs en cas d’usage prolongé de stéroïdes. Notre observation apparaît unique, puisqu’à ce jour aucune publication ne rapporte des concentrations sanguines et capillaires de stéroïdes impliqués dans une situation criminelle.

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