Anévrysme de l’aorte abdominale sus- et sous-rénale inaugural d’une maladie de Takayasu, à propos d’un cas et revue de la littérature - 28/11/24
Riassunto |
Introduction |
La maladie de Takayasu est une artérite inflammatoire des vaisseaux de gros calibre qui atteint avec prédilection l’aorte et ses principales branches. L’épaississement de la paroi vasculaire est le signe précoce et caractéristique, aboutissant parfois à des anévrysmes dans les territoires atteints, augmentant le taux de morbidité et de mortalité chirurgicale. L’atteinte anévrysmale de l’artérite de Takayasu reste rare. Nous rapportons le cas d’une maladie de Takayasu révélée par un anévrysme de l’aorte abdominale.
Observation |
Mme M.A. âgée de 47 ans, connue hypertendu depuis sept ans avant son admission dans notre formation sous traitement IC+ARAII. La patiente est hospitalisée pour une altération de l’état général avec claudication des membres supérieurs. L’examen clinique avait objectivé un souffle carotidien, sous-clavier gauche ainsi qu’abdominal et une masse abdominale battante non douloureuse. L’écho-doppler artériel des troncs supra-optiques montrait un épaississement intimal diffus des deux artères carotides et sous-clavières sans image d’athérome, les artères des membres supérieurs étaient sans anomalies. L’écho-doppler abdominal révélait la présence d’un épaississement circonférentiel de la paroi artérielle de l’aorte abdominale, étendu mesurant 23mm responsable d’une sténose. Un complément par un angioscanner thoracoabdominal pana-ortique concluait en l’existence d’ un anévrysme thrombosé sus- et sous-rénale étendu à sa bifurcation, à la portion proximale de l’artère mésentérique supérieure, l’artère rénale gauche, l’artère iliaque commune et l’artère iliaque externe droite, occlusion de l’artère iliaque interne droite, des artères iliaques communes, interne et externe gauches avec une reperméabilisation distale satisfaisante, présence d’anomalies de l’aorte thoracique descendante siège d’une petite image d’addition sacciforme au niveau de sa paroi postérieure mesurant 6×7mm. Le bilan immunologique (AAN, SAPL, ANCA)était négatif, un syndrome inflammatoire avec une CRP élevée, un bilan lipidique négatif. Selon les critères de l’American Collège of Rheumatology 1990, le diagnostic de l’artérite de Takayasu était retenu. Un traitement par corticothérapie à la dose de 1mg/kg/j d’équivalent de prednisone associée à un traitement immunosuppresseur à base de méthotrexate 20mg/semaine avec une bonne amélioration sur le plan clinique et orientation en chirurgie cardiovasculaire pour mise à plat de l’anévrysme avec pontage aorto bifémorale par tube prothétique, la patiente ensuite décédait dans les suites opératoires dans un tableau de CIVD.
Discussion |
La phase occlusive, peut être d’emblée la phase unique de maladie de Takayasu, sous forme de manifestation vasculaire (ischémique, sténosante, anévrismale, disséquant) avec ou sans syndrome inflammatoire. L’extension de la maladie en hauteur et son siège sont variables d’un patient à l’autre ainsi que la sévérité des lésions de l’aorte. Dans la phase inflammatoire de la maladie, la corticothérapie orale est le traitement de référence spécifique de l’artérite de Takayasu.
Conclusion |
L’atteinte anévrysmale aortique constitue un mode révélateur exceptionnel de Takayasu. Malgré sa rareté, la recherche de cette dernière doit être systématique en cas d’HTA primaire chez toute femme jeune afin d’éviter une évolution vers des complications irréversibles.
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Vol 45 - N° S2
P. A592 - dicembre 2024 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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