Effect on sensory and motor parameters of a first intradetrusor botulinum neurotoxin A injection in patients with neurogenic bladder: a retrospective study - 29/05/25
Effet sensitifs et moteurs d’une première injection intradétrusorienne de toxine botulinique chez des patients présentant une neurovessie centrale: une étude rétrospective
, Camille Chesnel 1, Maëlys Teng 1, Magdaline Vivier 1, Camille Noël 1, Gérard Amarenco 1, Claire Hentzen 1This article has been published in an issue click here to access
Abstract |
Background: Overactive bladder (OAB) is common in suprasacral neurological disorders and often associated with detrusor overactivity (DO). Botulinum neurotoxin A (BoNT-A) is a second-line treatment inducing reversible chemical denervation. While its motor effects are well documented, its impact on sensory parameters in neurogenic bladder dysfunction remains poorly understood.
Aim: To evaluate sensory and motor bladder changes following BoNT-A injection in neurogenic DO (NDO).
Method: This retrospective single-center study included patients with NDO who received a first BoNT-A injection (from 2015 to 2024). Urodynamic assessments were performed pre- and 2–6 months post-injection. Changes in OAB symptoms and urodynamic parameters were analyzed, including sensory (first desire to void (FDV), strong desire to void (SDV)), and motor parameters (DO occurrence, volume at first involuntary detrusor contraction (IDC)).
Results: Among 90 patients (mean age 50.4 ± 15.6 years, 61% female, 53 with multiple sclerosis, 35 with spinal cord injury), urgency and urgency urinary incontinence significantly decreased (from 84% to 52% and from 80% to 42%, respectively; p<0.001). DO occurrence declined from 97% to 42% (p<0.001). Bladder sensations (FDV and SDV) persisted in 84% of patients but were significantly delayed.
Conclusion: BoNT-A is an effective treatment for neurogenic overactive bladder in multiple sclerosis and spinal cord injury, improving both urgency and urinary incontinence. Its clinical efficacy is associated with resolution of detrusor overactivity, alongside with sensory changes. Preserved but delayed filling sensations after treatment suggests that BoNT-A may modulate afferent signaling. However, whether its clinical benefits are primarily driven by sensory modulation or motor inhibition remains uncertain.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Résumé |
Contexte : l’hyperactivité vésicale (HAV) est fréquente chez les patients atteints de neurovessie centrale et est souvent liée à une hyperactivité détrusorienne (HAD). La toxine botulinique est un traitement de deuxième ligne reconnu, induisant une dénervation chimique réversible. Si ses effets moteurs sont bien établis, son impact sur la perception du besoin reste mal compris.
Objectif : évaluer l’évolution des paramètres sensitifs et moteurs de la vessie après une première injection intradétrusorienne de toxine botulinique chez des patients atteints d’HAD.
Méthode : étude rétrospective monocentrique incluant des patients ayant reçu une première injection intradétrusorienne de toxine botulinique entre 2015 et 2024. Une évaluation urodynamique a été réalisée avant et 2 à 6 mois après l’injection. Les modifications des symptômes d’HAV et des paramètres urodynamiques ont été analysées, en particulier la perception du besoin (première envie d’uriner (B1), envie impérieuse d’uriner (B3)) et l’activité motrice (présence d’HAD, volume lors de la première contraction détrusorienne non inhibée).
Résultats : au total, 90 patients ont été inclus (âge moyen 50,4 ± 15,6 ans, 61 % de femmes, 53 atteints de sclérose en plaques, 35 de lésion médullaire). Après injection, une amélioration clinique significative a été observée, avec une réduction de la prévalence des urgenturies (84 % à 52%) et de l’incontinence urinaire sur urgenturie (80 % à 42 % ; p<0,001). L’évaluation urodynamique a également montré une diminution significative de la prévalence de l’HAD, (97% à 42 % ; p<0,001). Par ailleurs, les sensations de besoin (B1 et B3) étaient toujours présentes chez 84 % des patients, bien que retardées par rapport à la phase pré-traitement.
Conclusion : la toxine botulinique intradétrusorienne constitue un traitement efficace de l’hyperactivité vésicale dans le cadre de l’hyperactivité détrusorienne chez les patients atteints de sclérose en plaques ou de lésion médullaire. Son efficacité clinique est associée à la disparition de l'hyperactivité détrusorienne et à des modifications de la sensation de besoin. La sensation de remplissage, persistante mais retardée, suggère que la toxine botulique pourrait moduler le signal afférent. Cependant, il reste difficile de déterminer si son efficacité clinique repose principalement sur une modulation sensitive ou sur l’inhibition motrice.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : hyperactivité vésicale, hyperactivité détrusorienne, toxine botulinique, urodynamique
Keywords : Lower Urinary Tract Symptoms, Overactive Detrusor, Botulinum Toxin, Urodynamics
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