Sommario

Préface - 02/06/12

Doi : 10.1016/B978-2-294-71225-8.00027-5 
Simon Weber, Professeur
 Chef de service de Cardiologie Hôpital Cochin – Université Paris Descartes, Paris 

Rédiger 6 à 7 ans plus tard la préface de la deuxième édition d’un même ouvrage peut être un exercice difficile, surtout si les paris, les postulats, les espoirs exprimés antérieurement ne se sont pas concrétisés! La première étape d’un tel exercice est bien sûr la relecture critique de ce que l’on avait écrit antérieurement. Les deux principales idées développées précédement ont fort heureusement très bien résistées à l’épreuve du temps. La première d’entre elles était que l’angioscanner coronaire, et peut être plus encore l’IRM cardiaque, représentaient non seulement des instruments d’imagerie innovants et performants, mais des nouveaux outils d’exploration de la physiopathologie des principales maladies cardiaques notamment coronaires. La deuxième idée forte était qu’Olivier Vignaux avait su réunir autour de lui une équipe de radiologues et de cardiologues porteurs de savoir et d’avenir. Cette deuxième édition de ce qui semble être devenu l’un des ouvrages de référence d’IRM et d’angioscanner cardiaque confirme très largement ces deux propositions.

L’angioscanner coronaire a maintenant atteint sa vitesse de croisière aussi bien en ce qui concerne la qualité des images obtenues, qu’au sujet du positionnement de cette technique d’imagerie par rapport à la coronarographie «conventionnelle» d’une part et au sein des arbres décisionnels de prise en charge d’une douleur thoracique et/ou d’évaluation du coronarien chronique d’autre part. Comme souvent, les questionnements un peu artificiels et sommaires du début on fait place à une attitude plus sereine et plus raisonnée. L’angioscanner est une technique du domaine du radiologue et du cardiologue. L’angioscanner coronaire n’est pas un concurrent, mais bel et bien un complément de la coronarographie traditionnelle. Les centres de référence en pathologie coronaire doivent disposer de compétences et d’un large accès à chacune de ces deux techniques d’imagerie. Selon l’évaluation de la prévalence «à priori» du diagnostic de coronaropathie, de l’existence ou non de contre indication absolue ou relative à la coronarographie et enfin des conditions techniques (âge, calcifications, rythme cardiaque). La première technique d’imagerie de l’arbre artériel coronaire pourra être l’angioscanner ou l’angiographie conventionnelle. L’expérience accumulée avec l’angioscanner a permis à nos doctes Sociétés Savantes de préciser, au sein de recommandations claires parfois même presque directives et légèrement différentes d’un pays à l’autre (il faut bien marquer son territoire! ), le positionnement de cette technique notamment par rapport aux explorations non invasives. Le scanner se taille de plus en plus la part du lion chez les patients dont le risque coronaire est à priori «intermédiaire», en particulier pour les patients où la décision est la plus difficile. Cet essai est donc transformé.

L’IRM myocardique est loin d’être en reste. Cette technique a également bénéficié depuis la précédente édition de cet ouvrage, de considérables avancées techniques. En effet, ces dernières permettent d’avoir une meilleure résolution des images et des algorithmes d’exploitation du signal, ce qui permettant de mieux caractériser la structure du myocarde, sa viabilité, l’existence de territoires ischémiques, nécrotiques, sidérés, inflammatoires etc. Il n’est guère d’état fonctionnel et/ou d’entité anatomo clinique myocardique qui ne puisse se prévaloir d’une «signature» IRM plus ou moins spécifique. Les résultats accumulés ont évidemment permis de revisiter l’histoire naturelle de la maladie coronaire, mais également de l’atteinte myocardique de diverses maladies génétiques inflammatoires et rythmiques. L’IRM myocardique s’est donc effectivement avérée une excellente machine pour mieux comprendre aussi bien les malades, que les maladies. Ce deuxième essai est donc lui aussi transformé.

Reste le défi personnel que s’est lancé à lui même Olivier Vignaux, en entreprenant à nouveau cet important travail de conception, de coordination et de réalisation d’un ouvrage ambitieux. La lecture de la table des matières est de bonne augure; celle du corpus de l’ouvrage confirme que pour la deuxième fois, la mission a été parfaitement accomplie.



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