Effet du tabagisme sur la sévérité du syndrome d’apnées du sommeil - 05/03/16
, Manel Loukil, Insaf Mejri, Hedia GhrairiRésumé |
Objectif |
Étudier la relation entre le tabagisme et la sévérité du syndrome d’apnées hypopnées obstructive du sommeil (SAHOS).
Méthodes |
Étude prospective portant sur 116 patients ayant un SAHOS sévère diagnostiqués en 2010 et traités par pression positive continue (PPC). L’évaluation initiale note les données cliniques et polygraphiques des patients. La durée de suivi est de 4ans.
Résultats |
Il s’agit de 43 hommes et 73 femmes. L’âge moyen est de 52ans. Parmi ces patients, 25 % sont fumeurs. L’intoxication tabagique moyenne est de 28 PA. Le SAHOS est plus sévère chez les tabagiques (index d’apnées hypopnées : IAH à 53 vs 48 avec un index de désaturation à 34 vs 31). L’amélioration du score d’Epworth sous PPC est plus significative chez les fumeurs passée de 10,6 à 1,9 (p=0,001). L’observance de la PPC est meilleure chez les non fumeurs à court terme et chez les fumeurs à long terme (5h/j ; 5,4 et 5,05 respectivement à 2, 3 et 4ans). Le niveau de pression efficace de la PPC est plus élevé chez les tabagiques évalué à 9,7, 10,3, 10,6 et 11cm H2O respectivement à 1, 2, 3 et 4ans.
Conclusion |
Le tabagisme est un facteur aggravant du SAHOS. Ainsi, le sevrage tabagique garde une place importante dans la prise en charge optimale du SAHOS.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 13 - N° 1
P. 43 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent
- Le sommeil et les troubles respiratoires du sommeil dans une cohorte monocentrique française de candidats à la transplantation pulmonaire
- Linda Hajouji-Drissi, Gaëlle Dauriat, Anny Rouvel-Tallec, Marie-Amelie Dalloz, Herve Mal, Marie-Pia D’Ortho
- Impact du tabagisme actif sur la qualité du sommeil et la sévérité du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil
- Mohamed Bougrida, Djamel Draidi, Mohamed Khireddine Bourahli, Hacene Mehdioui
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?