La reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire (PAM) est une étape essentielle dans la reconstruction mammaire. Elle annonce la fin du processus de reconstruction qui a souvent été long et parfois difficile à vivre pour la patiente et va améliorer de façon significative la perception de son image corporelle. Concernant la reconstruction de l’aréole, le tatouage est l’une des techniques de référence. C’est une procédure simple, rapide et sûre avec un taux de satisfaction élevé. Cette technique reste encore perfectible selon nous, car la durée de vie aléatoire de pigmentation est un inconvénient reconnu de cette procédure. Nous proposons une modification de la technique classique permettant d’améliorer la qualité de la dermopigmentation tout en réduisant son temps de réalisation. Notre méthode consiste à pratiquer une dermabrasion de la zone avant de commencer le tatouage. En effet, la dermabrasion permet une meilleure pénétration des pigments à l’intérieur du derme et offre ainsi un double avantage : un résultat plus durable dans le temps et une réduction du temps opératoire par diminution du nombre de passage du tatoueur. Au final, notre technique de tatouage nous semble pertinente et totalement adaptée : sa réalisation est simple, reproductible, n’augmente pas le coût global de la reconstruction, offre un gain de temps et donne un meilleur résultat à long terme.

The reconstruction of the nipple-areola complex is an essential step in breast reconstruction. It announces the end of the reconstruction process, which is often long and sometimes difficult to live for the patient and will significantly improve the perception of body image. Concerning the reconstruction of the areola, tattooing is one of the preferred techniques. It's a simple, quick and safe procedure with a high satisfaction rate. This technique is still perfectible in our opinion, because the random lifetime of pigmentation is a recognized disadvantage of this procedure. We propose a modification of the conventional technique for improving the quality of dermopigmentation while reducing its completion time. Our method is to perform a dermabrasion before starting the tattoo. Indeed, dermabrasion allows better penetration of the pigments inside the dermis and thus offers two advantages: a more durable result over time and reduced operation time by reducing the number of passing of the machine tattoo. Finally, our tattooing technique seems relevant and totally appropriate: its realization is simple, reproducible, does not increase the overall cost of reconstruction, provides timesavings and gives a better long-term result.