Techniques et applications des sutures nerveuses en ORL - 01/01/96
Département cervicofacial et ORL, institut Gustave-Roussy, 39, rue Camille-Desmoulins, 94805 Villejuif cedex France
Département cervicofacial et ORL, institut Gustave-Roussy, 39, rue Camille-Desmoulins, 94805 Villejuif cedex France
Hôpital Hôtel Dieu, 11, rue Côte du Palais, Québec G1 R2 J6, Canada.
Résumé |
Les sutures nerveuses en ORL ont un champ d'application important. Elles concernent la presque totalité des nerfs crâniens et le plexus cervical. Le but des sutures nerveuses en ORL est d'éviter de graves déficits fonctionnels et des déformations importantes avec privation de vie sociale, affective, voire professionnelle. Aussi, ce sont essentiellement les nerfs moteurs qui sont suturés. La préoccupation est d'améliorer les résultats morphologiques, fonctionnels et esthétiques.
Les techniques de suture nerveuse en ORL sont anciennes : la première tentative de réparation du nerf facial pour paralysie fut réalisée en 1879 par Drobnick qui sutura le nerf accessoire au nerf facial. Le premier cas publié de cette technique est attribué à Sir Charles Ballance en 1895. La première anastomose hypoglossofaciale a été réalisée par Korte en 1901. Seddon en 1947 a défini les principes cliniques et chirurgicaux pour le traitement des plaies des nerfs périphériques. Les résultats thérapeutiques initiaux ont été décevants. Les techniques de microchirurgie ont redonné un essor qui ne cesse de s'accroître grâce à Millesi[8] depuis 1967 pour les nerfs périphériques, puis Narakas depuis 1972 pour le plexus brachial. L'école française a une place importante dans l'essor des sutures nerveuses.
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