Tip Toe Walker idiopathique. Comparaison de l’analyse cinématique et cinétique avec un groupe de sujet sain marchant volontairement en équin - 21/10/16
, Guillaume Authier, Elisabeth Castanier, Vincent Pomero, Jean-Luc Jouve, Sébastien Pesenti, Elke Viehweger| pages | 2 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
La différenciation entre la marche normale, la marche sur la pointe des pieds idiopathique et une cause neurologique est au centre de l’évaluation d’une marche digitigrade. L’objectif de cette étude a été de comparer la marche d’une population de Tip Toe Walker idiopathiques (ITW) à une population marchant volontairement sur la pointe des pieds (VTW).
Matériel et méthodes |
Dix-sept enfants d’âge moyen 8,5ans et 10 enfants sains marchant volontairement sur la pointe des pieds d’âge moyen 8,3ans ont bénéficié d’une analyse quantifiée de la marche selon le même protocole. Les données de l’analyse cinématique (Vicony, Oxford) et cinétique (des 2 populations ont été comparé statistiquement. (Test de Student ou Test de Wilcoxon [p<0,05])
Résultats |
Des différences significatives lors du cycle de marche ont été mises en évidence sur les courbes cinématiques et cinétiques Le pic de flexion du genou à la mise en charge est plus important chez les VTW contrairement au pic de flexion en phase oscillante qui est plus important chez les sujets tip toe. Les sujets sains attaquent avec une flexion de hanche supérieure suivie d’un pic maximum d’extension inférieur à celui des ITW traduisant une antéversion du bassin majorée chez les sujets sains. Il existe dans les deux groupes un aspect en double bosse des moments en flexion dorsale de cheville, mais le premier pic lors de la mise en charge est augmenté chez ITW, ce qui correspond à une réaction exagérée du triceps ; un pic d’absorption de puissance plus important existe chez les sujets sains.
Discussion |
La marche des ITW est adaptée au défaut d’extensibilité de la cheville avec une absence de modification sur les articulations sus-jacentes, contrairement aux VTW. Au vue de notre étude et des données de la littérature, dans le cas contraire, une étiologie sous-jacente doit être recherchée.
Conclusion |
Les différences entre les 2 groupes étudiés reflètent une rétraction d’une diminution de l’extensibilité du triceps jambier chez les sujets ITW et la mise en place de mécanisme de compensation chez les VTW. Connaissant ces profils de marche typiques, l’analyse de la marche peut aider au dépistage d’une étiologie sous-jacente. Les VTW ne peut pas être utilisées comme témoin lors des études des résultats des prises en charge thérapeutiques des marches digitigrades pathologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 102 - N° 7S
P. S99-S100 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?
