Intérêt et pratique de la rééducation « basse-vision » à domicile en région Rhône-Alpes - 08/03/08
Intérêt et pratique de la rééducation « basse-vision » à domicile en région Rhône-Alpes |
Introduction : Démontrer l'intérêt du déplacement à domicile pour effectuer une rééducation « basse-vision » et encourager les orthoptistes à l'intégrer dans leur méthode de travail.
Patients et méthodes : Quatre-vingt-cinq patients consécutifs justifiant une rééducation « basse-vision », et vus dans un centre ophtalmologique privé, étaient pris en compte. Les exercices utilisés à domicile étaient les mêmes que ceux utilisés au cabinet. Le choix de l'organisation de cette rééducation était toujours fonction de l'état général du patient, de son entourage et de son contexte social.
Résultats : Parmi les 85 patients, 60 (70,6 %) étaient rééduqués exclusivement au cabinet, 11 (12,9 %) exclusivement à domicile et 14 (16,5 %) une combinaison des deux. Les raisons de ces rééducations à domicile s'analysaient essentiellement en des problèmes d'isolement, de mobilité physique, mais aussi de conditions d'installation.
Discussion : Face aux quelques inconvénients relevés (activité chronophage et fort mal rémunérée, baisse d'efficacité liée à l'accoutumance) des avantages certains sont aisément opposables : ergonomie, apprentissage aux systèmes optiques et confort psychologique.
Conclusion : L'intérêt de la rééducation « basse-vision » au domicile des patients réside dans la prise en charge correcte de chacun. Elle répond à une demande et doit donc faire partie intégrante du travail de l'orthoptiste impliquée dans la rééducation « basse-vision ».
Interest and practice of in-home low-vision rehabilitation in Rhone-Alp region of France |
Introduction: To demonstrate the interest of patient's home orthoptist deplacement to realize an in-home low-vision rehabilitation and encourage orthoptists to integrate this task in their usual work methods.
Patients and methods: Eighty-five consecutive patients coming from a private ophthalmic rehabilitation Center and needing low-vision rehabilitation, were studied. The exercises used at patient's home were usually the same as those used in the rehabilitation Center. The choice in the organization of rehabilitation was always function of patient general health, people vicinity, and social context.
Results: Among the 85 patients, 60 (70.6%) were rehabilitated only in the ophthalmic Center, 11 (12.9%) could have a low-vision rehabilitation only thanks to the organization of the home's patient rehabilitation and 14 (16.5%) were both rehabilitated at the ophthalmic Center and, in the patient's home, some training was necessary too.
The reasons for in-home low-vision rehabilitation were mainly represented by isolation problems, mobilisation physical capacities, but also, home installation conditions making difficult to realize the orthoptist recommendations.
Discussion: Besides some disadvantages: time-consuming, badly paid, decrease of efficiency in familiar environment, advantages are easily objected: ergonomy, training on optic systems, and psychological comfort.
Conclusion: In-home low-vision rehabilitation is represented by the necessity of correctly taking care of each patient. It is an answer to a social demand and must be an integral part of low-vision orthoptist work.
Mots clés :
Chronophage, entourage
,
équipement optique
,
installation au domicile
,
isolement
,
mobilité
,
rééducation « basse-vision » à domicile
Keywords: Home installation , in-home low-vision rehabilitation , isolation , mobilization capacity , optic equipment, patient's home, people vicinity, time-consuming
Plan
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Vol 25 - N° 10
P. 1057-1060 - décembre 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.