Radiothérapie hypofractionnée modérée contre radiothérapie stéréotaxique avec injection d’acide hyaluronique dans les cancers de la prostate de risque faible à intermédiaire : toxicité aiguë dans l’étude RPAH2 - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
La radiothérapie hypofractionnée modérée et la radiothérapie stéréotaxique sont deux approches prometteuses pour le cancer de la prostate. Une étude de phase II randomisée a comparé les profils de tolérance de ces deux schémas d’irradiation hypofractionnée. Les premiers résultats en termes de toxicité aiguë sont rapportés.
Matériel et méthode |
Entre 2015 et 2016, 96 patients ont été randomisés pour recevoir 20 fractions de 3,1Gy (62Gy) (bras A) ou 5 de 7,5Gy (37,5Gy) (bras B) pour un cancer de prostate de risque faible ou intermédiaire. Une injection transpérinéale de 3–10cm3 d’acide hyaluronique a été réalisée, ainsi que l’implantation de trois grains d’or intraprostatiques. L’hormonothérapie n’était pas acceptée. La toxicité aiguë a été évaluée selon la classification Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) v4 et la tolérance de l’injection d’acide hyaluronique par l’échelle visuelle analogique (EVA). Les résultats sont rapportés pour les premiers 51 patients. Les données finales sur 96 patients seront disponibles au moment du congrès annuel de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO ; Paris, octobre 2017).
Résultats |
L’injection d’acide hyaluronique a été très bien tolérée, avec un score moyen sur l’EVA de 2,63 (standard deviation [sd] : 2,75) pendant l’injection et 0,55 (SD : 1,03) à 30minutes. Aucune toxicité digestive aiguë de grade 3–4 n’a été observée. Les taux de toxicité digestive de grade 2 étaient équivalents entre les deux bras (18,5 % contre 18,2 %). Deux patients ont souffert d’une toxicité urinaire aiguë de grade 3 (une dysurie dans le bras A et une pollakiurie dans le bras B). Aucune toxicité urinaire aiguë de grade 4 n’a été notée. Les taux de toxicité urinaire aiguë de grade 2 étaient comparables entre les deux bras (42,3 % contre 42,9 %).
Conclusion |
Les deux schémas sont bien tolérés, avec une toxicité urinaire aiguë de grade 3 dans chaque bras et aucune toxicité rectale de grade 3. Les taux de toxicité urinaire ou rectale de grade 2 étaient comparables entre les deux schémas. La toxicité aiguë rectale semblait bien contrôlée par l’acide hyaluronique dans les deux bras.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 679-680 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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