Un diagnostic tardif d’acromégalie - 25/08/18
Résumé |
L’acromégalie est une maladie rare de diagnostic tardif. Nous rapportons un cas ou le diagnostic est fait probablement après 20 ans d’évolution suspecté par son médecin traitant devant une raucité de la voix.
Observation |
Patiente de 64 ans aux antécédentes d’hypertension artérielle, thyroïdectomie partielle pour un goitre nodulaire avec une totalisation de la thyroïdectomie après 18 ans (intubation difficile : macroglossie), syndrome du canal carpien opéré à 3 reprise et cancer de sein. Signes fonctionnels : depuis 4 ans, changement de pointure et signe de la bague positif. IMC 25kg/m2, TA 16/8mmHg, dysmorphie faciale, modifications morphologiques évolutives sur les photos et dysmorphie des extrémités. GH élevé à 29ng/mL (<8ng/mL) et IGF1 élevé à 999ng/mL (75–212ng/mL). Pas de déficit hormonal ni de sécrétion mixte. IRM : macroadénome de 14mm avec extension inférieure sans envahissement suprasellaire ni des sinus caverneux. Analyse histologique : adénome monohormonal à GH. À 3 mois postopératoire : IGF1 et GH sous HGPO normax avec absence de résidu tumoral sur l’IRM [1 ].
Conclusion |
Notre cas clinique illustre un diagnostic tardif d’acromégalie à l’âge de 64 ans évoluant depuis plus de 20 ans, évoqué par son médecin traitant devant une raucité de la voix [2 ].
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Vol 79 - N° 4
P. 347 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.