Hypothyroïdie et dépression - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
Les symptômes physiques de dysfonctionnement thyroïdien sont désagréables et peuvent perturber l’estime de soi, la vie familiale, la vie professionnelle et les activités domestiques, d’où on suspecte une relation entre les troubles mentaux et les pathologies endocriniennes.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive à partir de 50 cas des patients hypothyroïdiens suivis au service d’endocrinologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax.
Résultats |
Il s’agit de 50 patients, dont 90 % sont de sexe féminin. Quatre-vingt-six pur cent des patients souffrent d’une dépression d’intensité modérée à sévère. Les caractéristiques sociodémographiques des familles, la qualité des relations maritales sont susceptibles d’influencer le degré de dépression chez les hypothyroïdiens. Le niveau d’instruction peut aggraver la dépression: on constate que 17,4 % sont des analphabètes et 40 % sont des patients qui ont quitté l’école primaire. Un effet négatif de l’étiologie et de l’ancienneté de la maladie a été prouvé. Quatre-vingt-six pour cent des patients traités chirurgicalement présentent une dépression modérée à sévère. On a prouvé aussi que plus la maladie est continue dans le temps plus la dépression est sévère. Aussi, avoir une tare associée modifie la psychologie du malade et rend son état plus sévère. Le milieu d’habitation même influe leurs psychologies selon notre étude.
Conclusion |
Plusieurs facteurs stimulent et accentuent la dépression chez les hypothyroïdiens d’une façon différente d’un patient à un autre : le statut marital, le niveau d’instruction, le milieu d’habitation, l’ancienneté et avoir d’autres pathologies chroniques.
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Vol 79 - N° 4
P. 381-382 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.