Leucoencéphalopathie toxico-hypoxique due aux opiacés : une nouvelle cause de syndrome post-intervallaire - 05/12/18
Opioid-induced delayed toxic-hypoxic leukoencephalopathy: A new cause of post-interval syndrome

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Résumé |
Le syndrome de leucoencéphalopathie post-intervallaire ou de toxicité retardée est une complication neurologique rare et mal comprise qui survient après un épisode d’hypoxie cérébrale compliquant une intoxication aiguë. Ce syndrome a été largement décrit en cas d’empoisonnement par le monoxyde de carbone. Les auteurs décrivent trois cas de leucoencéphalopathie toxique retardée induite par les opioïdes après un coma anoxique initial. Le délai entre l’épisode de coma et l’apparition des symptômes était de 20 à 25jours. La présentation clinique était stéréotypée : les trois patients présentaient un syndrome frontal cognitif et comportemental de gravité variable, allant jusqu’au mutisme akinétique. L’IRM cérébrale montrait des lésions étendues de la substance blanche supratentorielle dans tous les cas, sans aucune prise de contraste. L’évolution a été favorable pour les trois patients, mais des séquelles persistaient après quelques mois d’évolution. La littérature récente montre que les opioïdes sont la deuxième cause principale du syndrome post-intervallaire, derrière le monoxyde de carbone.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Post-interval or delayed toxic-hypoxic leukoencephalopathy syndrome is a poorly understood neurological complication occurring after an episode of cerebral hypoxia complicating an acute intoxication. This syndrome has been described extensively in case of carbon monoxide poisoning. We describe three cases of opioid-induced delayed toxic-hypoxic leukoencephalopathy after an initial anoxic coma. The delay between the episode of coma and the onset of symptoms was 20 to 25 days. The clinical presentation was stereotypic: all three patients had a cognitive and behavioral frontal syndrome of variable severity, up to akinetic mutism. Brain magnetic resonance imaging showed extensive lesions of the supratentorial white matter in all cases, without any contrast enhancement. The clinical course was favorable for the three patients, but sequelae persisted after a few months. The literature review shows that opioids are the second leading cause of post-interval syndrome, after carbon monoxide.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Syndrome post-intervallaire, Leucoencéphalopathie, Hypoxie cérébrale, Opioïdes
Keywords : Post-interval syndrome, Leukoencephalopathy, Cerebral hypoxia, Opioids
Plan
Vol 9 - N° 4
P. 252-258 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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