Pronostic et traitement des leucémies aiguës myéloblastiques - 01/01/02
Norbert Vey : Praticien hospitalier, spécialiste centre anticancéreux
Reda Bouabdallah : Praticien hospitalier, spécialiste centre anticancéreux
Catherine Faucher : Praticien hospitalier, spécialiste centre anticancéreux
Régis Costello : Maître de conférences des Universités
Diane Coso : Praticien hospitalier, spécialiste centre anticancéreux
Danielle Sainty : Maître de conférences des Universités
Christine Arnoulet : Praticien hospitalier, spécialiste centre anticancéreux
Marina Lafage : Maître de conférences des Universités
Marie-Joelle Mozziconacci : Praticien hospitalier
Didier Blaise : Professeur des Universités
Jean-Albert Gastaut : Professeur des Universités
Département d'onco-hématologie, institut Paoli-Calmettes, 232, boulevard Sainte-Marguerite, BP 156, 13273 Marseille cedex 9 France
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Résumé |
L'incidence des leucémies aiguës myéloblastiques (LAM) est de 3 pour 100 000 habitants et croît en fonction de l'âge (de 0,5 pour 100 000 dans l'enfance à 20 pour 100 000 après 70 ans) pour une médiane de 60 ans au diagnostic. Malgré l'obtention d'une rémission complète chez 50% des patients, la survie moyenne est de 1 an ; seulement 20 % des patients sont vivants à 10 ans et considérés comme guéris. Les essais cliniques des années 1990 ont établi une standardisation des protocoles d'induction de rémission et la démonstration du bénéfice en consolidation des thérapeutiques intensives (hautes doses de cytarabine, greffes autologues ou allogéniques) comparées à des doses conventionnelles, en termes de diminution de risque de rechute. Les progrès hématologiques de la réanimation, inséparables de ceux de la recherche d'une meilleure activité antileucémique, ont permis de réduire la mortalité et la morbidité associées aux régimes intensifs et autorisent de plus en plus de patients à accéder aux thérapeutiques les plus actives. Par ailleurs, de puissants facteurs pronostiques d'évaluation du risque de résistance leucémique - essentiellement cytogénétiques et moléculaires - sont maintenant disponibles et permettent déjà des stratégies thérapeutiques adaptées au risque individuel. Cependant, l'ensemble des bénéfices acquis concerne essentiellement les patients les plus jeunes (moins de 60 ans) avec une survie à long terme de 30 à 40%. Les chances de survie prolongée des patients âgés restent inférieures à 15 % en raison de la présence de facteurs pronostiques péjoratifs au diagnostic et d'une moindre tolérance à la chimiothérapie.
Mots-clés : facteurs pronostiques cytogénétiques, cytarabine, autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
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