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Training modalities and self-medication behaviors in a sample of runners during an ultratrail - 30/01/20

Modalités d’entraînement et comportement d’automédication chez des coureurs d’ultra-trail

Doi : 10.1016/j.scispo.2019.04.007 
C. André a, b, J. Girard a, c, S. Gautier a, d, P. Derambure a, e, M. Rochoy a, b,
a University Lille, 59000 Lille, France 
b Département de médecine générale, Faculté de médecine, 59000 Lille, France 
c Service d’Orthopédie, Hôpital Salengro, Centre Hospitalier Universitaire de Lille, Place de Verdun, 59037, Lille, France 
d Centre régional de pharmacovigilance, CHRU Lille, 59000 Lille, France 
e Service de neurophysiologie clinique, CHRU Lille, 59000 Lille, France 

Corresponding author: 20, rue André Pantigny, Outreau 62230, France.20, rue André Pantigny62230OutreauFrance

Summary

Aims

Training modalities, health and self-medication behaviors of athletes with high training level are not well-known. Our goal was to study these specifications during an ultramarathon race of 65km with 3500 meters of positive altitude difference (“6000D”) and determine factors associated with better performance.

Methods

We conducted a transversal and descriptive survey by questionnaire. Three hundred questionnaires were distributed (random sampling) and explained by the principal investigator during the 2 days before the 2016 edition of La 6000D.

Results

One hundred and ninety two men and 20 women replied (mean age: 40.8±10.3 years and BMI: 22.6±2.1kg/m2). Runners averaged 7±6.1 years of practice. They trained specifically 12.1±10.4 weeks, traveled 64.5±30km per week in 7.6±5.1hours, with an average altitude difference of 1205±1172 meters. Half of the runners used food supplements before the race. Seventy-two runners (34%) had taken or planned to take drugs in the race: half of them were NSAIDs and 65.6% were not at risk of using NSAIDs. Main factors statistically associated with an improved performance were weekly training volume in the 2 months preceding the race, BMI, best marathon time, body fat percentage, weekly altitude gain, age, affiliation at a club, use of gels during the race, weekly kilometric volume, sex, use of spirulina and years of practice.

Conclusion

We evidence some factors that seem to be associated with an improved performance: low age, low BMI, high years of practice, high weekly hours and club membership. Contrary to popular belief among runners, performance seems not or only slightly improved by intake or medication before, during or after the race (sports cake, multi-vitamin complex, BCAA, paracetamol, NSAID, beta-2-mimetics, etc.). Some of these relationships may exist and may not be clearly perceived by athletes. However, such results can help practitioners communicate with more confidence about the risks of certain supplements and NSAIDs compared to a non-significant performance advantage.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Objectifs

Les modalités d’entraînement, l’état de santé et les comportements d’automédication des athlètes ayant un haut niveau d’entraînement ne sont pas bien connus. Notre objectif était d’étudier ces caractéristiques lors d’un ultra-trail de 65km avec 3500 mètres de dénivelé positif (“6000D”) et déterminer les facteurs associés à une meilleure performance.

Méthodes

Nous avons mené une étude transversale et descriptive base sur des questionnaires. Trois cents questionnaires ont été distribué (échantillon alétaoire) et expliqué par l’investigateur principal pendant les 2jours précédant l’édition 2016 de la 6000D.

Résultats

Cent-quatre-vingt-douze hommes et 20 femmes ont répondu (âge moyen : 40,8±10,3 ans et IMC : 22,6±2,1kg/m2). Les coureurs avaient en moyenne 7±6,1 ans de pratique. Ils ont suivi un entraînement spécifique de 12,1±10,4 semaines, parcouru 64,5±30km par semaine en 7,6±5,1heures, avec un dénivelé moyen de 1205±1172 mètres. La moitié des coureurs ont utilisé des compléments alimentaires avant la course. 72 coureurs (34 %) avaient pris ou prévoyaient de prendre des médicaments dans la course : la moitié d’entre eux étaient des AINS et 65,6 % n’étaient pas à risque d’utiliser des AINS. Les principaux facteurs statistiquement associés à une meilleure performance étaient le volume d’entraînement hebdomadaire dans les 2 mois précédant la course, l’IMC, le meilleur temps de marathon, le pourcentage de graisse corporelle, le gain d’altitude hebdomadaire, l’âge, l’affiliation à un club, l’utilisation de gels pendant la course, le volume kilométrique hebdomadaire, le sexe, l’utilisation de la spiruline et le nombre d’années de pratique.

Conclusion

Nous avons mis en évidence certains facteurs possiblement associés à une meilleure performance : l’âge faible, l’IMC bas, le nombre d’années d’entraînement, le nombre d’heures hebdomadaires et l’affiliation à un club. Contrairement à la croyance populaire chez les coureurs, la performance ne semble pas ou peu améliorée par la prise de médicaments avant, pendant ou après la course (gâteau sportif, complexe multi-vitaminé, BCAA, paracétamol, AINS, bêta-2-mimétiques, etc.) Certaines de ces associations peuvent exister sans être clairement perçues par les athlètes. Néanmoins, de tels résultats peuvent aider les praticiens à communiquer avec plus de confiance sur les risques de certains suppléments et AINS par rapport à un avantage de performance non significatif.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Trail running, Self-medication, Nutrition, Level of training, NSAID

Mots clés : Trail, auto-médication, nutrition, niveau d’entraînement, AINS


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Vol 35 - N° 1

P. 48.e1-48.e7 - février 2020 Retour au numéro
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