S'abonner

Le stress parmi les infirmières des unités d’urgence, d’anesthésiologie et de soins intensifs dépend de la qualification - 27/09/20

Doi : 10.1016/j.admp.2020.03.161 
Frédéric Dutheil 1, , Marion Trousselard 2, Geraldine Naughton 4, Sylvie Cosserant 3, Sylvie Amadon 3, Christian Duale 3, Pierre Schoeffler 1
1 Université Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France 
2 Armies’ Biomedical Research Institute (IRBA), Bretigny Sur Orge, France 
3 CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France 
4 Australian Catholic University, Melbourne, Australie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Contexte

La littérature sur le stress infirmier fait état d’une culture d’acceptation des facteurs de stress au travail, ironiquement liée au contrôle des situations de travail pour gérer efficacement le stress. L’un des principaux modèles de perception du stress au travail est le modèle Karasek ou modèle Job Demand-Control-Support (JDCS). Cependant, on sait peu de choses sur les effets du niveau de qualification sur le stress vécu par les infirmiers, en particulier dans les services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences)

Méthodes

Une enquête utilisant le modèle JDCS a été menée auprès de 385 infirmiers travaillant dans services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences) d’un hôpital universitaire. Des questions spécifiques ont exploré des variables telles que le sexe, les unités de soins actifs, le niveau de qualification et l’expérience de travail.

Résultats

Deux cents questionnaires ont été retournés. Un niveau élevé de stress au travail a été mis en évidence sans effet de genre et en l’absence d’isostrain. Les infirmiers des unités de soins médicaux urgents étaient situés dans le quadrant de stress élevé du modèle JDCS. À l’inverse, les autres infirmiers sont généralement situés dans le quadrant « actif ». Un niveau de scolarité plus élevé était associé à un stress professionnel plus élevée et à un niveau de latitude décisionnelle plus faible.

Conclusions

Dans des services de soins médicaux urgents, un niveau de scolarité élevé était un facteur majeur lié à un stress au travail élevé et était associé à une perception d’un faible contrôle des situations de travail, qui peuvent tous deux être des prédicteurs de troubles mentaux. En particulier, le manque de contrôle a été associé à la détresse morale, une caractéristique fréquemment signalée dans les milieux de soins urgents. Des stratégies pour aider les infirmières à gérer les facteurs de stress quotidiens dans les soins actifs sont nécessaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Hôpital, Infirmières, Psychologie, Karasek, Stress


Plan


© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 81 - N° 5

P. 479-480 - octobre 2020 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • La mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens
  • Kaouala Lassoued, Mejda Bani, Dorra Essid, Meriem Mersni, Nesrine Kammoun, Eya Grioui, Mohamed Chatti, Habib Nouaigui
| Article suivant Article suivant
  • Aptitude médicale au travail chez les médecins
  • Emna Baraketi, Nihel Khouja, Saloua Ismail, Jihen Hsinet, Abir Ayadi, Dorra Aouida, Ons Grissa, Rania Laaroussi, Aida Benzarti, Abdelmajid Ben Jemaa

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.