Arachnoïdocèle intrasellaire primitive - 30/09/20
, W. Debbabi, Dr, I. Kharrat, Dr, S. Samet, DrRésumé |
Introduction |
L’arachnoïdocèle intrasellaire est une pathologie extrêmement rare, décrite pour la première fois en 1831 par BRIGHT. Elle correspond à une hernie de la citerne optochiasmatique à travers une déhiscence du diaphragme sellaire réalisant une selle turcique vide.
Observation |
Il s’agit d’une patiente âgée de 52 ans, sans antécédents pathologiques notables, notamment pas de notion de traumatisme crânien, ni de chirurgie ou radiothérapie hypophysaire. Elle a consulté pour des céphalées holocrâniennes. L’examen somatique était sans anomalies. Une IRM hypothalamohypophysaire a été demandée visualisant une formation liquidienne intrasellaire en hyposignal T1 et en hypersignal T2 identique à celui du liquide cérébro-spinal, sans rehaussement de sa paroi après injection de gadolinium, communiquant avec la citerne suprasellaire optochiasmatique. L’hypophysiogramme a révélé une insuffisance thyréotrope isolée et une opothérapie substitutive a été donc instaurée.
Discussion |
L’arachnoïdocèle est une formation, dont la paroi est formée par l’arachnoïde, contenant du liquide cérébro-spinal sous tension. Deux théories essaient d’expliquer leur pathogénie ; la première par l’évolution de selles turciques vides, et la deuxième par duplication de la membrane arachnoïdienne située sous le diaphragme sellaire [1]. L’IRM hypothalamohypophysaire constitue le moyen d’imagerie le plus efficace pour poser le diagnostic. Un traitement hormonal substitutif est instauré en fonction du secteur atteint.
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Vol 81 - N° 4
P. 301 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
