Physiologie du pancréas exocrine - 01/01/99
Unité Inserm U151, IFR31, CHU Rangueil, 1, avenue Jean-Poulhès, 31403 Toulouse cedex 4 France
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Résumé |
Des progrès majeurs ont été effectués récemment dans nos connaissances de la physiologie pancréatique. Les techniques du génie génétique ont permis d'associer à la maladie pancréatique le gène de la protéine responsable, éclairant d'un jour nouveau la physiologie de l'organe. La découverte de la protéine CFTRC (cystic fibrosis transmembrane conductance regulator) a permis de proposer un modèle enfin cohérent de la sécrétion des bicarbonates. Les processus d'activation et d'inactivation enzymatiques paraissent d'autant plus importants que les mutations du trypsinogène, rencontrées chez les patients porteurs de pancréatite chronique familiale, sont responsables de cette maladie. Après l'hypothèse d'un contrôle exclusif par le système nerveux de la sécrétion pancréatique, puis celle de la prépondérance des hormones gastro-intestinales, parmi lesquelles la sécrétine et la cholécystokinine (CCK) sont les deux peptides régulateurs les plus importants, on s'oriente actuellement vers le concept d'une intégration neurohormonale. Ce sont les recherches actuelles portant sur la localisation et le rôle des récepteurs humains qui ont permis d'entrevoir la véritable spécificité de la physiologie humaine et de confirmer cette hypothèse.
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