Évaluation du volume striatal cinétique du transporteur neuronal de la dopamine (DAT) chez des patients atteints de maladie de Parkinson (MP) - 03/08/21
Résumé |
Les méthodes de quantification en imagerie cérébrale par TEP se basent le plus souvent sur des modèles compartimentaux avec le calcul de la liaison potentielle ou binding potentiel (BP) du radioligand sur sa cible. Dans ce travail, nous avons calculé le volume striatal à partir de l’information cinétique du DAT obtenue des données d’imagerie de notre étude avec le [18F]-LBT-999 chez 14 sujets (8 MP et 6 témoins). Les images TEP ont été segmentées avec une approche 4D Gradient Vector Flow (4DGVF). Les images ont été recadrées dans un volume 4D striatal plus petit et des champs vectoriels 3D de gradients 4D ont pu être générés. Un recalage entre les images IRM et TEP a été réalisé pour chaque sujet. L’atlas AAL-VOIs du MNI a été recalé sur chaque IRM, puis sur l’image TEP. Cet atlas a été utilisé pour séparer et identifier automatiquement les noyaux caudés et putaminaux et pour contraindre l’évolution des maillages 3D afin d’éviter tout chevauchement entre ces deux régions. Les surfaces obtenues pour chaque structure striatale gauche et droite ont pu être ainsi converties en volumes cinétiques exprimés en cm3. Nos résultats montrent que les régions cinétiques ne correspondent pas nécessairement aux régions anatomiques, en particulier pour les patients MP pour lesquels les variations cinétiques les plus fortes se trouvent loin à l’intérieur des régions striatales anatomiques. Pour le putamen, les volumes cinétiques moyens étaient 5,40±0,60 et 7,99±0,45 cm3 respectivement pour le groupe MP et les témoins, significativement différents (p<0,02) et pour les noyaux caudés de 3,73±0,15 et 4,77±0,20 cm3 pour les MP et témoins. Là encore, des différences significatives ont été constatées avec p<0,01. Plutôt que d’examiner la valeur moyenne de fixation d’un radiotraceur dans les régions anatomiques, cette méthode permet de segmenter une région fonctionnelle avec des comportements cinétiques cohérents et de comparer la topologie de la distribution du radiotraceur entre deux groupes de sujets, ou avec la région anatomique correspondante. Le volume de la région cinétique striatale pour les malades était non seulement plus faible que celui trouvé pour les témoins sains, mais aussi plus faible que le volume anatomique correspondant. Ceci indique qu’il y a non seulement un changement dans la fixation moyenne du [18F]-LBT-999, mais qu’elle est topologique et non globale au sein des régions striatales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parkinson, Neurologie, Quantification, Traitement des images
Plan
Vol 45 - N° 4
P. 182 - juillet 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?

