Prévalence et facteurs associés aux troubles du sommeil chez les patients atteints de cancers thyroïdiens - 12/02/23
, F. Hamza, Pr b, K. Ben Ahmed, Dr b, H. Nooman, Dr b, M. Maaloul, Dr b, M. Elleuch, Pr a, D. Ben Salah, Dr a, F. Hadjkacem, Pr a, K. Chtourou, Pr b, M. Abid, Pr a, F. Guermazi, Pr bRésumé |
Objectif |
Déterminer la prévalence et les facteurs associés aux troubles du sommeil (TdS) chez les patients atteints du cancer différencié de la thyroïde (CDT).
Patients et méthodes |
Étude transversale analytique colligeant 39 patients suivis pour CDT au centre de médecine nucléaire de Sfax, Tunisie. Les TdS sont évalués selon les 7 composantes de l’Index de Qualité du Sommeil de Pittsburgh (PSQI).
Résultats |
L’âge moyen des patients au moment de l’enquête est 44,5±13,1 avec une prédominance féminine (92,3 %). L’examen anatomopathologique révélait un variant papillaire dans 89,7 %. La réponse était excellente pour 58,9 % après une irathérapie ablative cumulée de 265,9±197mCi. Les patients ont totalisé en moyenne 4,6±3,4 ans de survie sans maladie. Une hormonothérapie freinatrice est optée dans tous les cas avec une dose moyenne de levothyroxine de 2,2±0,4μg/kg/jour. La TSH moyenne au moment de l’enquête est 0,48±0,89mUI/L.
Ces patients dorment moyennement 06H :43′ par jour. La durée moyenne endormissement est 41,5±35,4 minutes. Le score PSQI global est élevé (7,7±3,2 points). La prévalence des TdS est estimée à 66,7 %. Le score PSQI n’était pas significativement corrélé ni à la dose de levothyroxine ni au degré de freination de la TSH.
Discussion |
Les TdS touchent deux patients atteints de CDT sur trois. Cette prévalence accrue ne semble pas être expliquée par l’hyperthyroïdie subclinique. Des conseils sur l’hygiène de vie lors des consultations sont souhaitables pour préserver la qualité de vie de cette population.
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Vol 84 - N° 1
P. 114 - février 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
