Passage de la maladie de Basedow à la thyroïdite d’Hashimoto post-infection à la COVID-19 - 12/02/23
Résumé |
Introduction |
Des facteurs génétiques et environnementaux tels que les virus sont considérés comme des éléments déclencheurs des maladies thyroïdiennes auto-immunes.
Peu de choses sont encore connues sur le spectre complet des effets du COVID-19 en relation avec les maladies endocriniennes auto-immunes.
Observation |
Patiente de 30 ans suivie pour maladie de Basedow en 2018, traitée par carbimazole pendant 18 mois avec négativation des anticorps anti-RTSH en 2020.
En mars 2022 (un mois post-infection à la COVID-19), elle présentait des palpitations et insomnie, un bilan thyroïdien objective une TSH<0,05, FT4=1,60, FT3=4,43, anticorps anti-RTSH négatifs, anti-TPO et anti-TG positifs, une scintigraphie thyroïdienne objective une thyroïdite confirmant le diagnostic de la thyroïdite d’Hashimoto en phase de « Hashitoxicose » et la patiente a été mise sous propranolol+anxiolytique avec amélioration des symptômes, le bilan thyroïdien après deux mois était normal et une surveillance est prévue chez cette patiente.
Discussion |
Le diagnostic différentiel de la thyrotoxicose post-COVID-19 comprend différentes formes de thyroïdite, telles que la thyroïdite inflammatoire ou subaiguë et l’hyperthyroïdie auto-immune.
L’association entre COVID-19 et diverses maladies auto-immunes affectant la thyroïde fait encore l’objet de recherches. Les premiers rapports ont décrit la relation entre COVID-19 et une thyroïdite subaiguë entraînant une hyperthyroïdie transitoire, mais de nouveaux rapports de cas émergents mentionnent une thyroïdite d’Hashimoto et une maladie de Basedow d’apparition récente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 84 - N° 1
P. 119 - février 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.

