To explore the association between physical activity (PA) and urinary incontinence (UI) in Spain.

Cross-sectional data from the Spanish National Health Survey 2017 were analyzed. The International Physical Activity Questionnaire (IPAQ) short form was used to measure level of PA (exposure), and sufficient PA corresponded to at least 600 MET-minutes/week. UI (outcome) was self-reported in response to the question “Have you ever been diagnosed with UI?”. Multivariable logistic regression was used to assess associations overall, by sex, and by age group (15–40, 41–64, 65–69 years). Logistic regression models were adjusted for sex (except sex-stratified analyses), age, marital status, education, smoking, alcohol, obesity, hypertension, diabetes, osteoarthritis, chronic back pain, injury, asthma, thyroid dysfunction, depression, and anxiety.

This study included 17,777 participants [48.0% of males; mean (SD) age 45.8 (14.1) years]. The prevalence of sufficient PA and UI was 69.8% and 2.4%, respectively. After adjustment for potential confounders, doing at least 600 MET-minutes/week of PA was negatively associated with UI [odds ratio (OR)=0.67; 95%CI=0.55–0.83]. This finding was corroborated in women (OR=0.62; 95%CI=0.48–0.80), participants aged 15–40 years (OR=0.40; 95%CI=0.20–0.79) and those aged 41–64 years (OR=0.71; 95%CI=0.55–0.93), but not in men (OR=0.81; 95%CI=0.57–1.16) and those age 65–69 years (OR=0.72; 95%CI=0.47–1.09).

Participation in PA is negatively associated with UI. Although further research is needed to explore the direction of this association, PA should be promoted in people with UI, especially in women and young and middle-aged adults.

Explorer l’association entre activité physique (AP) et incontinence urinaire (IU) chez des adultes en Espagne.

Les données transversales de l’Enquête Nationale Espagnole sur la Santé de 2017 ont été analysées. L’International Physical Activity Questionnaire (IPAQ) a été utilisé pour mesurer le niveau d’AP (variable indépendante), et une AP suffisante correspondait à un équivalent métabolique d’au moins 600minutes par semaine. L’IU (variable dépendante) était renseignée par les participants avec la question « Avez-vous déjà reçu un diagnostic d’IU ? ». Une régression logistique multivariée a par la suite été utilisée pour étudier l’association entre AP et IU dans l’ensemble de l’échantillon, par sexe et par groupe d’âge (15–40 ans, 41–64 ans et 65–69 ans). Les modèles de régression logistique étaient ajustés pour le sexe (à l’exception des analyses stratifiées sur le sexe), l’âge, le statut marital, l’éducation, le tabagisme, l’alcool, l’obésité, l’hypertension, le diabète, l’arthrose, les rachialgies chroniques, les traumatismes physiques, l’asthme, les troubles thyroïdiens, la dépression, et l’anxiété.

Cette étude a inclus 17 777 participants [48,0 % d’hommes ; âge moyen (ET) 45,8 (14,1) ans]. La prévalence d’une AP suffisante et d’une IU était respectivement de 69,8 % et de 2,4 %. Après ajustement sur l’ensemble des variables de contrôle, une AP suffisante était négativement associée à la présence d’une IU [rapport de cotes (RC)=0,67; intervalle de confiance (IC) à 95 %=0,55–0,83]. Ce résultat a été corroboré chez les femmes (RC=0,62 ; IC à 95 %=0,48–0,80), les participants âgés de 15–40 ans (RC=0,40 ; IC à 95 %=0,20–0,79) et ceux âgés de 41–64 ans (RC=0,71 ; IC à 95 %=0,55–0,93), mais pas chez les hommes (RC=0,81 ; IC à 95 %=0,57–1,16) et les participants âgés de 65–69 ans (RC=0,72 ; IC à 95 %=0,47–1,09).

Une AP suffisante est négativement associée à la présence d’une IU. Bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour explorer la direction de cette association, une AP correspondant à un équivalent métabolique d’au moins 600minutes par semaine devrait être promue chez les personnes avec une IU, en particulier chez les femmes et les adultes jeunes et d’âge moyen.