L’utérus cloisonné méconnu des radiologues est plus fréquent et de pronostic obstétrical plus sévère que l’utérus bicorne. Le premier nécessite en effet une prise en charge chirurgicale alors que le second bénéficie d’une surveillance.

Cette mise au point propose des critères sémiologiques précis pour différencier un utérus cloisonné corporéal total d’un utérus bicorne.

Si les moyens techniques actuels que sont l’échographie 3D et l’IRM permettent de valider certains critères déjà décrits avec l’échographie 2D et l’hystérographie, ils montrent également la moins bonne fiabilité de certains autres.

Le diagnostic se pose essentiellement sur l’observation d’une coupe coronale d’utérus avec l’étude du fond myométrial utérin : une incisure fundique profonde posera le diagnostic d’utérus bicorne alors que son absence ou sa faible profondeur permettra le diagnostic d’utérus cloisonné.

La bonne différenciation entre ces deux malformations permettra un diagnostic plus précis et donc la prise en charge thérapeutique la plus adaptée à la patiente.

Septate uterus, little known by radiologists, is more frequent and has a more serious obstetrical prognosis than bicornuate uterus. The first requires surgical management, whereas the second can be monitored.

This review proposes precise signs to differentiate the total cordiform septate uterus from the bicornate uterus.

Athough today’s technical resources – 3D ultrasound and MRI – can validate some of the criteria already described with 2D ultrasound and hysterography, they are also less reliable than other techniques.

The diagnosis is made for the most part on a coronal slice of the uterus examining the myometrium fundus of the uterus: a deep fundus notch provides the diagnosis of bicornate uterus, whereas it absence or shallow depth provides the diagnosis of septate uterus.

Clearly differentiating these two malformations provides a more precise diagnosis and therapeutic management that is better adapted to the patient.