Uric acid is negatively associated with cognition in the first- episode of schizophrenia - 11/02/24
L’acide urique est associé négativement à la cognition dans le premier épisode de schizophrénie
Abstract |
Background |
We explored the relationship between levels of serum uric acid (UA) and cognitive impairment in people with schizophrenia to order to better protect and improve cognitive function in such patients.
Methods |
A uricase method evaluated serum UA levels in 82 individuals with first-episode schizophrenia and in 39 healthy controls. The Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS) and the event-related potential P300 were used to assess the patient's psychiatric symptoms and cognitive functioning. The link between serum UA levels, BPRS scores, and P300 was investigated.
Results |
Prior to treatment, serum UA levels and latency N3 in the study group were significantly higher than in the control group, whereas the amplitude P3 was considerably lower. After therapy, the study group's BPRS scores, serum UA levels, latency N3, and amplitude P3 were lower than before treatment. According to correlation analysis, serum UA levels in the pre-treatment study group significantly positively correlated with BPRS score and latency N3 but not amplitude P3. After therapy, serum UA levels were no longer substantially related to the BPRS score or amplitude P3 but strongly and positively correlated with latency N3.
Conclusions |
First-episode schizophrenia patients have higher serum UA levels than the general population which partly reflects poor cognitive performance. Improving patients’ cognitive function may be facilitated by lowering serum UA levels.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Nous explorons la relation entre les taux sériques d’acide urique (UA) et les troubles cognitifs chez les personnes atteintes de schizophrénie afin de mieux protéger et d’améliorer la fonction cognitive chez les patients atteints de schizophrénie.
Méthode |
Une méthode à l’uricase a évalué les taux sériques d’UA chez 82 personnes atteintes d’un premier épisode de schizophrénie et 39 témoins sains. L’échelle d’évaluation psychiatrique brève (BPRS) et le potentiel lié à l’événement P300 ont été utilisés pour évaluer les symptômes psychiatriques et le fonctionnement cognitif du patient. Le lien entre les taux sériques d’UA, les scores BPRS et P300 a été étudié.
Résultats |
Avant le traitement, les taux sériques d’UA et la latence N3 dans le groupe d’étude étaient significativement plus élevés que dans le groupe témoin, alors que l’amplitude P3 était considérablement plus faible. Après le traitement, les scores BPRS du groupe d’étude, les taux sériques d’UA, la latence N3 et l’amplitude P3 étaient inférieurs à ceux d’avant le traitement. Selon l’analyse de corrélation, les taux sériques d’UA dans le groupe d’étude de prétraitement étaient significativement positivement corrélés avec le score BPRS et la latence N3 mais pas l’amplitude P3. Après le traitement, les taux sériques d’UA n’étaient plus significativement liés au score BPRS ou à l’amplitude P3 mais fortement et positivement corrélés à la latence N3.
Conclusions |
Les patients souffrant d’un premier épisode de schizophrénie ont des taux d’UA sériques plus élevés que la population générale, ce qui reflète en partie une mauvaise performance cognitive. L’amélioration de la fonction cognitive des patients peut être facilitée par la réduction des taux d’UA sériques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Mental illness, Cognitive impairment, Oxidative stress, Risk factor, Event-related potentials
Mots clés : Maladie mentale, Déficience cognitive, Stress oxydatif, Facteur de risque, Potentiels événementiels
Plan
Vol 50 - N° 1
P. 54-58 - février 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?