Les inhibiteurs de checkpoints immunitaires s’imposent dernièrement comme un traitement de référence dans de nombreuses tumeurs solides métastatiques avec une amélioration considérable du pronostic des patients. Toutefois, une proportion non négligeable de patients ne répond pas à ce type de traitement, ce qui rend l’identification de facteurs prédictifs de cette réponse indispensable pour adapter au mieux la thérapeutique choisie. Parmi les biomarqueurs les plus étudiés ces dernières années, on retrouve en premier lieu le taux de PD-L1 tumoral, avec toutefois des résultats controversés de prédiction de la réponse aux inhibiteurs de checkpoints immunitaires. Le dosage du PD-L1 circulant (ou PD-L1 soluble) dans le sang périphérique semble être un biomarqueur émergent intéressant. En effet, plusieurs études se sont intéressées à sa valeur pronostique, et/ou à sa potentielle valeur prédictive de réponse à l’immunothérapie et il semblerait qu’il existe une corrélation entre le taux de PD-L1 soluble et le niveau d’agressivité tumorale et donc le pronostic. De plus, les résultats tendent à montrer qu’un taux élevé de PD-L1 serait associé à une moins bonne réponse à l’immunothérapie, même si ces résultats restent à confirmer dans des études à grande échelle.

Immune checkpoint inhibitors (ICI) have recently become the standard of care for many metastatic solid tumors, with considerable improvements in patient prognosis. However, a non-negligible proportion of patients does not respond to this type of treatment, making it essential to identify predictive factors of this response in order to better adapt the therapy. Among the biomarkers that have been most extensively studied in recent years, tumor PD-L1 levels come out on top, with controversial results for predicting response to ICI. The determination of circulating PD-L1 (or soluble PD-L1) in peripheral blood seems to be an interesting emerging biomarker. Indeed, several studies have investigated its prognostic value, and/or its potential predictive value of response to immunotherapy, and it would appear that there is a correlation between the level of soluble PD-L1 and the level of tumor aggressiveness and therefore prognosis. Furthermore, the results suggest that higher PD-L1 levels are associated with a poorer response to immunotherapy, although this remains to be confirmed in large-scale studies.