Reconstruction par fibula libre des pertes de substances diaphysaires du bras et de l’avant bras dans les pertes de substance post-traumatique et les résections tumorales - 13/12/24
Résumé |
Les greffes osseuses vascularisées ont permis d’améliorer le résultat dans les pertes de substances diaphysaires nécessitant un matériel approprié et une qualification mais la place des greffes libres reste un geste thérapeutique simple et à la portée.
Un cas de tumeur de l’humérus a bénéficié d’une résection de la diaphyse et une reconstruction par fibula libre.
Un cas de tumeur ulnaire métastatique pulmonaire a bénéficie d’une résection et une reconstruction par fibula libre.
Quatre patients porteurs de dislocation radio-ulnaire distale ont bénéficié d’un allongement du radius et d’une greffe fibulaire libre.
Cinq patients porteurs de lésions de Monteggia négligées ont bénéficié d’un allongement de l’ulna et d’une greffe fibulaire libre.
Aucun incident opératoire
Évolution simple
Consolidation et réhabilitation du greffon fibulaire
Reprise de la fonction du membre supérieure
Au total, 9023 pathologies froides (statistiques 2001–2011) ; rachis cervical C3C7 687 arthrodèses antérieures (aucun échec 1986–2007) ; rachis cervical C1C2 76 arthrodèses postérieures (aucun échec 1986–2007) ; TCG du genou 19 cas, 12 Juvara (un échec 1987–2004) ; dislocations radio-ulnaires distales 4 allongements (aucun échec) ; scolioses 346 greffes postérieures (un échec 1987–2016) ; LRE 337 greffes Latarget (aucun échec 2001–2011) ; LCH 122 ostéotomie de Salter Greffe (aucun échec 1997–2007) allongement diaphysaires 37 cas type Wagner Greffe spongieuse (aucun échec 1987–2015) ; gonarthroses 204 ostéotomie addition (aucun échec 1995–2015) ; tumeurs 8 reconstruction fibula (1 humérus, 1 fémur, 2 tibias, 1 ulna, 1 col fémoral et 2 cotyles (aucun échec 1987–2015) ; pseudarthroses diaphysaires 441 greffes (97 reprises 1987–2015) pseudarthrose scaphoïde carpien 148 Matti-Russe (27 résorptions 1986–2015) ; très peu de complications et d’échec, cicatrices inesthétiques et douleurs du site donneur.
Du point de vue physique, les autogreffes corticales sont solides au début et c’est très bien mécaniquement et les spongieuses permettent un meilleur remplissage. Du point de vue caractéristique, les autogreffes ont un haut pouvoir ostéogénique et sont intégrées très rapidement surtout si elles sont vascularisées. Du point de vue spécifique, la crête iliaque antérieure est surtout corticospongieuse règle les problèmes mécaniques ainsi que la fibula et la crête tibiale antérieure et la crête iliaque postérieure pour le remplissage d’os spongieux afin d’éviter le problème classique de la quantité et la qualité. Du point de vue technique, en tenir compte dans la formation des chirurgiens. Du point de vu global, très peu de complications.
Les greffes osseuses autologues en chirurgie orthopédique sont encore d’actualités malgré l’avènement des allogreffes, des hétérogreffes et les substituts osseux.
Il faut continuer à encourager les autogreffes surtout par la formation des chirurgiens engagés dans de ONG.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 43 - N° 6
Article 101910- décembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?

