Prématurité et ses dilemmes éthiques - 28/04/25
, S. Dahan a, L. Dany cArticle en cours de réactualisation
Résumé |
En France, le taux de prématurité (< 37 semaines d'aménorrhée [SA]) est actuellement estimé à 7 % en population générale. Environ 5,2 % sont nés très grands prématurés (< 28 SA), dont 0,2 à 0,3 % des naissances ont lieu entre 22 et 26 SA. Certes peu nombreuses, ces naissances sont néanmoins actuellement au centre du questionnement périnatal par les enjeux médicaux et éthiques qu'elles suscitent. Pour cela, l'information joue un rôle primordial dans la prise de décisions. L'information est un droit fondamental du patient. Ce droit a été renforcé en France, par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Elle incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences. Dans le contexte de la (péri)néonatologie, lors de l'admission du nouveau-né dans les unités de néonatologie (notamment la réanimation), les parents sont confrontés à une situation traumatisante, de choc et de stress. Ils doivent faire face à la peur, au deuil de « l'enfant en bonne santé », à l'anticipation de la situation dans un contexte d'incertitude. La sidération ainsi que les émotions ressenties ont des conséquences sur leur concentration, leurs compétences communicationnelles et relationnelles ainsi que sur leurs capacités à prendre des décisions. La communication, englobant le savoir et le savoir-être du professionnel, constitue dans ce contexte des besoins particuliers pour les parents. Elle a pour rôle d'aider à penser, d'accompagner les parents dans une réflexion éthique autour de l'état de santé de leur nouveau-né et de son avenir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Éthique, Extrême prématurité, Parent, Fin de vie
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