Fibrillation auriculaire - 08/10/25
Résumé |
La fibrillation auriculaire est l'arythmie la plus fréquente, touchant 2 à 4 % de la population adulte et 9 à 15 % des sujets âgés. Sa détection s'est améliorée notamment par les enregistrements électrocardiographiques (ECG) de longue durée. Elle correspond à une désorganisation de l'activité auriculaire entraînant surtout un risque thromboembolique qui s'aggrave avec l'âge, et une conduction parfois rapide aux ventricules entraînant un risque d'insuffisance cardiaque d'autant plus important qu'il y a une cardiopathie sous-jacente. Ces deux risques étant traités, l'un par un anticoagulant par voie orale direct ou un antivitamine K en cas de cardiopathie valvulaire, l'autre par les traitements médicamenteux et/ou un traitement radical, le pronostic vital spontané de l'arythmie permanente ou paroxystique s'est amélioré. La gêne fonctionnelle est parfois importante et conduit après correction de la cause et des facteurs de risque à envisager un traitement non médicamenteux. Ce dernier tente de maintenir un rythme sinusal par ablation par radiofréquence, cryoablation ou électroporation de la fibrillation atriale ; il a montré sa supériorité sur les traitements antiarythmiques et permet d'espérer la guérison de ce trouble du rythme ou une amélioration des symptômes. Le pronostic restant généralement inchangé, l'attitude se discute cas par cas ; elle tient compte de nombreux facteurs comme l'âge, l'étiologie, la gêne fonctionnelle, le nombre de rechutes, le rapport bénéfices/risques, des possibilités de traitement applicables au patient, et de son choix.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Fibrillation auriculaire, Facteurs de risque, Risque thromboembolique, Traitement antiarythmique, Ablation
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