Klussman et al. (2021a) propose a measure of the connection with the self, the “Self-Connection Scale” and show its favorable links with health outcomes.

No French validation of this scale currently exists. The primary aim of the present study is to propose this scale for French users. The second aim is twofold: first, to test the links between self-connection scores (including its three sub-dimensions: self-awareness, self-acceptance, and self-alignment) and health and social outcomes (anxiety, depression, social and emotional loneliness, and solitude); second, to compare these links with those frequently observed for self-esteem on similar outcomes.

Eighty-seven women ( M = 35.1, SD = 17.2) and 56 men ( M = 32.4, SD = 13.8) took part in this study by filling out a booklet of questionnaires.

This French validation presents very satisfactory factorial structure and reliability. The scores are similar to the original ones. Higher scores of self-connection relate to lower scores of anxiety, depression, and solitude and lesser troubles of social and emotional loneliness. Finally, the effects of self-esteem and self-connection on these outcomes do not fully overlap.

We discuss the potential of this scale in identifying specific weaknesses related to the self. Its use could be of significant interest to professionals, serving both as an identification tool and as a possible basis for practice. Additionally, we propose avenues for further research to better understand which dimensions of the connection to the self play a role in various outcomes, and why this is the case.

Klussman et al. (2021a) proposent une mesure de la connexion au soi, la Self-Connection Scale , et montrent ses liens avec des questions de santé.

Notre objectif principal est de proposer cette échelle pour des utilisateurs francophones. Notre second objectif est double : tester les liens entre les scores de connexion au soi (et ses dimensions : conscience de soi, acceptation de soi et alignement avec le soi) et des problématiques de santé mentale et sociale (anxiété, dépression, intégration sociale, solitude) mais aussi comparer ces liens avec ceux fréquemment observés entre l’estime de soi et ces problématiques.

Quatre-vingt-sept femmes ( M = 35,1, ET = 17,2) et 56 hommes ( M = 32,4, ET = 13,8) ont participé à cette étude en complétant un livret de questionnaires.

Cette validation française présente une structure factorielle très satisfaisante. Les scores sont comparables à ceux de l’étude originale. Des scores élevés de connexion au soi sont liés à des scores faibles d’anxiété, dépression et solitude, et à des scores élevés d’intégration sociale. Les liens entre les scores d’estime de soi et de connexion au soi avec ces mesures ne se recouvrent pas totalement.

Nous discutons le potentiel de cette échelle pour identifier des faiblesses spécifiques liées au soi. L’utilisation de cette échelle présente un intérêt significatif pour les professionnels de santé mentale et sociale, en termes de repérage et de base pour des interventions. Des pistes de recherche sont exposées pour mieux identifier quelles dimensions de la connexion au soi sont liées à quelle problématique et pourquoi.