Manométrie oddienne - 01/01/03
René Laugier : Professeur des Universités
Hôpital de la Timone, service de gastro-entérologie. 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5 France
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Résumé |
Deux techniques permettent de réaliser une étude manométrique du sphincter d'Oddi. Il s'agit de la technique du cathéter perfusé, la plus couramment utilisée, et de celle du capteur électronique in situ. L'une et l'autre permettent, lors d'une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique, d'enregistrer les pressions de la voie biliaire principale, du canal de Wirsung, et du sphincter d'Oddi. La manométrie est indiquée dans les dysfonctions oddiennes biliaires et pancréatiques de type II et III, telles qu'elles sont définies par Hogan et Geenen dans leur classification. Elle permet de rechercher une élévation de la pression basale du sphincter d'Oddi, dont la présence dans le groupe II signe le diagnostic de dysfonction dans près de 90% des cas, et représente le meilleur critère prédictif de bonne réponse à la sphinctérotomie endoscopique. Cependant, les indications de la manométrie sont relativement peu fréquentes et limitées par le risque de pancréatite aiguë (6 à 9,3 %), qui est maximal avec les cathéters perfusés, et lorsqu'une sphinctérotomie est associée à la mesure de pressions. Elle doit donc être réservée à des centres spécialisés.
Mots-clés : manométrie, dysfonction oddienne, cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique, pancréatite aiguë
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