Chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire en 2008 - 29/01/09
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Résumé |
Au cours de ces dernières années de nouvelles techniques de parathyroïdectomie ont été rapportées. Ces interventions, en règle ciblées sur une seule glande, ne permettent pas ou ne sont pas destinées à explorer tous les sites parathyroïdiens. Le concept de ces interventions dites mini-invasives est basé sur le fait que 85 % des patients ayant un hyperparathyroïdisme primaire (HPT I) présente une seule glande pathologique. Ces interventions sont aujourd’hui concevables et réalisables pour trois raisons : l’imagerie parathyroïdienne permet de localiser avec précision la glande pathologique ; les dosages rapides peropératoires de parathormone (rPTH) permettent de confirmer la radicalité de l’exérèse et dispensent le chirurgien de l’exploration des autres glandes ; le matériel chirurgical est de plus en plus adapté aux abords mini-invasifs. Tous les patients présentant un HPT I ne sont pas candidats à une parathyroïdectomie mini-invasive. Les contre-indications sont essentiellement en rapport avec l’existence d’un goitre, des antécédents de chirurgie thyroparthyroïdienne, la suspicion de lésions multiglandulaires, l’absence de localisation préopératoire. Actuellement, plus de la moitié des patients présentant un HPT I peuvent bénéficier de ces nouvelles techniques. Comparées à la chirurgie conventionnelle, les techniques mini-invasives s’accompagnent d’une diminution de la douleur postopératoire et d’un meilleur résultat cicatriciel. Les résultats précoces des patients opérés par parathryoïdectomie mini-invasive sont tout à fait comparables à ceux obtenus par chirurgie conventionnelle. Il est cependant encore trop tôt pour évaluer le risque d’HPT I récidivant. Parathyroïdectomie mini-invasive et parathyroïdectomie conventionnelle devraient devenir complémentaires dans un futur proche.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
In recent years, different minimally invasive techniques of parathyroidectomy have been described. The concept of these limited explorations is based on the fact that 85% of patients will have a single-gland disease. Minimally invasive techniques are targeted on one specific parathyroid gland and in most cases the exploration of other glands is not performed. These interventions are today possible for three main reasons: the available imaging techniques permit to localize the diseased gland, the use of rapid intraoperative PTH assay can confirm the successful extirpation, new instrumentation and miniaturized cameras have been adapted for this kind of surgery. Not all patients presenting with primary hyperparathyroidism are candidate for this surgery. Contraindications are mainly due to a large goiter, previous surgery in the parathyroid vicinity, suspicious multiglandular disease and equivocal preoperative localization studies. Currently 60% of patients with primary hyperparathyroidism can benefit of these techniques. Studies comparing conventional parathyroid surgery to minimally-invasive techniques have shown a diminution of postoperative pain and better cosmetic results with minimally-invasive techniques. If early results are similar to those obtained with conventional parathyroidectomies, it is still too soon to evaluate what will be the recurrence rate of these new techniques. One can expect that minimally invasive and conventional parathyroid surgery will probably turn out to be complementary in the near future.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parathyroïdectomie, Chirurgie mini-invasive, Vidéoendoscopie
Keywords : Parathyroidectomy, Minimally invasive surgery, Video-assisted surgery
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Vol 33 - N° 1
P. 28-32 - janvier 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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