Syndrome medullaire et/ou radiculaire aigu - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les principales pathologies et les symptômes radiculaires et médullaires qui nécessitent le recours à l’imagerie en urgence.
Connaître la technique d’imagerie la plus efficace en fonction de la situation clinique.
Savoir optimiser la technique d’imagerie en fonction de la pathologie recherchée et savoir éviter certains pièges lors de l’interprétation (artéfacts de flux, fausses collections épidurales…).
Points clés |
L’IRM est la méthode de référence pour le diagnostic de la plupart des syndromes médullaires.
L’IRM et la scanographie sont efficaces pour déterminer l’étiologie d’un syndrome radiculaire aigu déficitaire de nature compressive.
Les indications et les délais de réalisation des examens d’imagerie pour une lombosciatique commune doivent respecter les recommandations de l’ANAES-HAS.
Le diagnostic étiologique de la plupart des myélopathies aiguës nécessite une corrélation des données de l’imagerie à celles du bilan clinique et biologique.
Résumé |
L’IRM est l’examen de première intention à réaliser en cas de syndrome médullaire aigu. Les étiologies compressives s’installent le plus souvent progressivement, mais peuvent décompenser brutalement. Les étiologies compressives les plus fréquentes sont liées à des lésions extradurales (métastases vertébrales, hématome extradural spontané) ; les compressions d’origine intradural (méningiome, neurinome, épendymome de la queue de cheval) ne se révèlent de manière aiguë qu’en cas de complication hémorragique ou ischémique ou dans les suites d’un traumatisme ; il en va de même des tumeurs intramédullaires. Les myélopathies aiguës (ischémie, myélite…) se traduisent habituellement par un signal hyperintense intramédullaire en T2, parfois associé à un élargissement médullaire et à une prise de contraste. La sémiologie IRM et la corrélation au tableau clinique et paraclinique (analyse du LCS…) permettent d’orienter le diagnostic étiologique. La confrontation aux données de la scanographie peut être utile en cas de compression par une lésion tumorale vertébrale. En cas de contre-indication à l’IRM, une exploration scanographique rachidienne localisée ou étendue à l’ensemble du rachis, permet de déceler certaines étiologies compressives (métastase rachidienne, hématome extradural). La scanographie et l’IRM permettent des performances similaires pour la mise en évidence d’une compression, notamment d’origine discale en cas de syndrome radiculaire aigu. Le bilan scanographique négatif d’une atteinte radiculaire aiguë, notamment déficitaire, peut nécessiter une 1RM complémentaire. Le syndrome de la queue de cheval nécessite le recours à l’IRM en urgence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Moelle épinière, Nerfs périphériques
Plan
Vol 89 - N° 10
P. 1401-1402 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.