Protéinurie - 01/01/01
Maurice Laville : Professeur des Universités
Service de néphrologie et hypertension artérielle, hôpital Edouard Herriot, Pavillon P, Lyon et EA 645 université Claude-Bernard Lyon 1, 69437 Lyon cedex 03 France
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Résumé |
Le dépistage d'une protéinurie, qui repose sur la bandelette urinaire, impose la recherche d'une étiologie. En premier, il convient de confirmer le caractère permanent ou transitoire (fièvre, orthostatisme) de la protéinurie. La fonction rénale (clairance calculée de la créatinine) et les anomalies du sédiment urinaire déterminent enfin le caractère d'urgence du diagnostic. La connaissance de l'étiologie permet de déterminer les modalités de surveillance, de traitement et de préciser au patient le pronostic de l'atteinte rénale. Une microalbuminurie (diabète, hypertension artérielle) qui traduit une atteinte microvasculaire a une valeur pronostique cardiovasculaire. Une protéinurie supérieure à 3 g par 24 h est un facteur péjoratif pour l'évolution vers l'insuffisance rénale terminale. Plus une protéinurie est dépistée précocement, mieux la thérapeutique sera adaptée et meilleur sera le pronostic rénal.
Mots-clés : protéinurie, perméabilité glomérulaire, fonction rénale, glomérulonéphrite.
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