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Fonctions cognitives après anesthesie - 09/11/09

Doi : 10.1016/j.lpm.2009.05.018 
Laure Pain , Fatem-Zohra Laalou
Groupe de recherches et d’études sur les répercussions cognitivo-affectives de l’anesthésie (GRERCA), Inserm U666 ; Pôle anesthésie réanimation, CHU de Strasbourg, Faculté de médecine, F-67000 Strasbourg, France 

Laure Pain, Groupe de recherches et d’études sur les répercussions cognitivo-affectives de l’anesthésie (GRERCA), Inserm U666, Faculté de médecine, 11 rue Humann, F-67000 Strasbourg, France.

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Points essentiels

Les dysfonctionnements cognitifs observés après anesthésie, sont liés à la fois aux effets des anesthésiques, de la chirurgie et/ou des éventuels traitements concomitants administrés en postopératoire.

La période initiale de récupération des effets cognitifs connus des agents utilisés pour l’anesthésie est de courte durée, quelques heures à quelques jours, mais peut être allongée par les traitements concomitants administrés en postopératoire, comme c’est le cas des analgésiques majeurs (opiacés).

Pendant la première semaine postopératoire, une altération aiguë des fonctions cognitives est trouvée chez certains patients à risques (patients âgés, chirurgie majeure, susceptibilité cérébrale, infection), sous la forme d’un syndrome confusionnel transitoire, résolutif en 1 à 3 jours dans la plupart des cas.

La survenue d’un tel événement (confusion) nécessite un suivi à distance (3 mois) des fonctions cognitives, en particulier chez le sujet âgé.

Un dysfonctionnement précoce à la fin de la première semaine est encore objectivable chez environ 40 % des patients (suivi de cohortes), quel que soit leur âge. Ceci est légèrement réduit en cas d’anesthésie locorégionale.

Un tel dysfonctionnement à 3 mois n’est encore observable que chez 10 à 15 % des sujets âgés de plus de 60 ans (versus 6 % chez les patients plus jeunes).

Cependant, chez les patients ayant une affection cérébrale pré-existante symptomatique, l’incidence d’une dysfonction cognitive persistante reste pour le moment inconnue.

Les mécanismes physiopathologiques impliqués dans un dysfonctionnement prolongé sont encore l’objet d’hypothèses.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

The cognitive dysfunctions observed in patients after anesthesia are due not only to the effects of but also to the surgery, the disease requiring surgery, and post-operative treatment.

Initial cognitive recovery from anesthetic agents is usually fast, from several hours to several days, but can be delayed by postoperative treatment (analgesia, for example) that have deleterious cognitive effects.

During the initial period after surgery, acute impairment of cognitive functions is seen in some patients at risk (major surgery, aged patients, brain sensitivity, or sepsis), specifically transitory (1-3 days in most cases) postoperative delirium.

This delirium or confusion requires follow-up at 3 months to check cognitive functions, especially in aged patients.

Cohort studies show that cognitive impairment can be objectively identified at one week after surgery with general anesthesia in around 40% of patients, regardless of age. This risk is reduced slightly by the use of loco-regional anesthesia.

Cognitive dysfunction is still observed at 3 months after surgery in about 10-15% of patients older than 60 years and in about 6% of younger patients.

In patients with a pre-existing cerebral disease with cognitive symptoms, the incidence of long-lasting additional cognitive impairment remains unknown.

The mechanisms of this long-term cognitive dysfunction remain to be elucidated.

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Vol 38 - N° 11

P. 1597-1606 - novembre 2009 Retour au numéro
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  • L’anesthésie a-t-elle un impact sur le développement cérébral ?
  • Laszlo Vutskits, Walid Habre
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  • Alexandre Ouattara, Julien Amour, Hassine Bouzguenda

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