Numérisation et traitement des images médicales (II) : Imagerie numérique - 01/01/96
Centre hospitalier universitaire de Paris-Bicêtre, hôpital de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94270 Le Kremlin-Bicêtre France
Unité Inserm U 66, Centre hospitalier universitaire de Paris Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris France
Résumé |
Certaines images médicales, comme celles obtenues en imagerie par résonance magnétique (IRM) ou en tomodensitométrie (TDM), se trouvent d'emblée sous la forme d'un tableau de valeurs dont chaque cellule est reliée à une position de l'espace. Ces images numériques peuvent être traitées directement à l'aide d'un ordinateur. D'autres, telles que les radiographies classiques, sont acquises sous une forme analogique et, bien que directement interprétables à l'œil, se prêtent mal aux opérations de traitement d'image les plus simples, comme les soustractions ou les lissages, et rendent impossibles des traitements plus complexes. Pour permettre leur manipulation informatique, les images analogiques sont transformées en images numériques, appelées également images digitales.
La forme numérique implique, cependant, certaines contraintes et limitations, en particulier pour la restitution des détails et des forts gradients d'intensité. Les paragraphes qui suivent abordent les différentes techniques de numérisation et les particularités des images numériques, notamment les incidences de leur structure discontinue sur leur qualité, appréciée dans une optique d'utilisation médicale. Le lecteur qui souhaite des informations sur les développements mathématiques, dont seuls les résultats sont précisés ici, les trouvera dans les ouvrages cités à la fin du texte.
Plan
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