Occlusion du grele : le diagnostic positif, les signes de gravite et l’orientation etiologique - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les signes tomodensitométriques d’occlusion du grêle et leur utilité.
Savoir différencier occlusion organique et fonctionnelle.
Savoir reconnaître les signes TDM de souffrance digestive indiquant la chirurgie en urgence.
Savoir évoquer les différentes étiologies en fonction des anomalies en imagerie.
Messages à retenir |
Le diamètre des anses grêles est supérieur à 25 mm en cas d’occlusion aiguë du grêle.
Le signe du fécès est rencontré dans près de la moitié des occlusions organiques du grêle ; il aide à localiser la zone de transition. Il peut s’associer à des signes de souffrance digestive.
La présence de plusieurs zones de transition et du signe du tourbillon est en faveur du diagnostic de volvulus traduisant un mécanisme d’occlusion à anse fermé.
Le signe le plus fiable de souffrance digestive au cours de l’occlusion du grêle est l’absence ou l’asymétrie de rehaussement des parois du grêle.
Résumé |
Une occlusion organique du grêle se traduit par la présence d’une dilatation (> 25 mm) d’une partie des anses grêles, contrastant avec des anses plates en distalité. La présence d’une zone de transition est l’un des points majeurs du diagnostic étiologique. Elle doit être recherchée systématiquement en s’aidant des MPR et se situe souvent en aval immédiat d’une zone de grêle dilaté contenant des images regroupées de bulles « gazeuses » évoquant des matières fécales (signe du fécès). L’absence ou l’asymétrie de rehaussement d’une anse signe la souffrance digestive et impose la chirurgie en urgence. Les principales causes d’occlusions organique du grêle sont les adhérences et les brides, les hernies pariétales étranglées et les tumeurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Grêle, syndrome aigu
Plan
Vol 90 - N° 10
P. 1400-1401 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.