Diabètes endocriniens - 13/04/11
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Un grand nombre de maladies endocriniennes peuvent s'accompagner d'anomalies de la tolérance glucidique pouvant aller jusqu'au diabète, au premier rang desquelles l'acromégalie et le syndrome de Cushing. D'autres endocrinopathies, dans lesquelles le lien physiopathologique entre l'hypersécrétion hormonale et les anomalies du métabolisme glucidique paraît moins évident, peuvent être en cause : phéochromocytome, hyperaldostéronisme primaire, hyperthyroïdie et hyperparathyroïdie. Dans l'acromégalie et le syndrome de Cushing, les anomalies de la tolérance glucidique sont particulièrement fréquentes et doivent être systématiquement recherchées. Elles participent au risque élevé de morbidité et mortalité cardiovasculaires chez ces patients. Il faut noter que même dans les formes infracliniques d'hypercortisolisme le diabète est fréquent. La prise en charge thérapeutique propre de la maladie endocrinienne s'accompagne le plus souvent d'une amélioration du diabète, mais lorsque celui-ci persiste, il nécessite le recours aux traitements antidiabétiques oraux voire à l'insuline, avec des objectifs thérapeutiques stricts, identiques à ceux du diabète de type 2. Le choix du traitement antidiabétique doit alors tenir compte des mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent les anomalies du métabolisme glucidique dans la maladie endocrinienne en cause.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Diabète, Métabolisme glucidique, Acromégalie, Syndrome de Cushing
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