Méthode d'analyse des électrocardiogrammes de surface douze dérivations - 01/01/97
service de cardiologie, hôpital universitaire de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94725 Le Kremlin-Bicêtre cedex France
Résumé |
Chaque contraction cardiaque donne lieu à l'inscription d'une suite d'ondes électriques correspondant au processus de dépolarisation puis de repolarisation des oreillettes et des ventricules. Elles sont désignées, depuis Einthoven, par des lettres de l'alphabet à partir de P (fig 1) :
La lecture des électrocardiogrammes est un exercice difficile parce qu'on est en présence de courbes multiples, parfois complexes dont il faut savoir tirer le maximum d'informations utiles à l'établissement d'un diagnostic en corrélation avec les données de la clinique. Il faut constamment veiller à éviter des interprétations abusives et se garder de considérer comme pathologiques des aspects douteux, situés en limite de la normale.
L'analyse d'un électrocardiogramme s'appuie d'abord sur l'identification des différentes ondes qui le composent. Les mesures d'amplitude ou de durée des ondes et des intervalles s'effectuent aisément grâce aux coordonnées millimétriques que portent la plupart des papiers d'enregistrement en se référant aux étalonnages de voltage et de vitesse de déroulement du papier.
Plan
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