Interprétation psychanalytique des névroses - 01/01/93
Professeur à l'Institut de Psychologie (université René Descartes, Paris V), membre de la Société Psychanalytique de Paris, ancien chef de clinique et assistant des Hôpitaux de Paris, attaché de consultations à la Salpêtrière (service du professeur D. Widlöcher) France
Résumé |
Les grands modèles freudiens de la névrose sont toujours vérifiés dans l'expérience psychanalytique contemporaine, et même s'ils doivent être situés par rapport à la psychose, on peut dire que toute la psychopathologie psychanalytique s'ordonne à partir de l'interprétation des névroses.
Le grand apport de Freud est d'avoir désigné sous la négativité manifeste des symptômes (déficit fonctionnel, souffrance, angoisse) une positivité cachée, celle d'une jouissance déguisée qui signifie simultanément l'impossibilité du désir et de la jouissance.
Avant d'envisager dans leur spécificité relative les trois grandes formes de névrose, il nous faut préciser les modèles psychanalytiques du symptôme, de l'organisation oedipienne, de la névrose infantile et le point de vue génétique.
Plan
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