Échographie endorectale de la prostate - 01/01/98

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Alain Dana : Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de clinique de la faculté de médecine de Paris

Wladimir Owczarczak : Ancien attaché des hôpitaux de Paris

Brigitte Martin : Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de clinique de la faculté de médecine de Paris, ancien praticien hospitalier des hôpitaux de Paris

Laurent Levy : Ancien attaché des hôpitaux de Paris

Gil Teman : Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de clinique de la faculté de médecine de Paris

Alain Lacan : Ancien attaché des hôpitaux de Paris

Jean Michelin : Ancien assistant d'électroradiologie à la faculté de médecine de Paris

Daniel Meyer : Electroradiologiste
Institut de radiologie de Paris, 31, avenue Hoche, 75008 Paris France

Article archivé , publié initialement dans le traité EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Génito-urinaire - Gynéco-obstétricale - Mammaire et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

L'échographie de la prostate représente la modalité privilégiée d'imagerie directe du tissu prostatique.

Elle est réalisée par voie endorectale. Elle permet l'étude des pathologies bénignes, et surtout malignes du tissu prostatique.

En matière de cancer, la séméiologie permet d'affirmer le caractère hypoéchogène des lésions malignes qui siègent de façon préférentielle au niveau de la zone périphérique. L'échographie participe avec le toucher rectal et le dosage du PSA (prostate specific antigen) à la décision de réalisation d'une biopsie échoguidée. L'échographie a également un intérêt dans le cadre du bilan d'extension d'une lésion tumorale, bien que sa sensibilité soit actuellement inférieure à celle de l'IRM avec antenne endorectale.