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L’automédication du sportif - 08/09/11

Doi : 10.1016/j.scispo.2011.07.009 
P. Laure
Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Lorraine, CO no 11, 4, rue Bénit, 54035 Nancy cedex, France 

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Résumé

Objectifs

Faire un point sur les pratiques d’automédication du sportif, hors intention de conduite dopante, et de proposer quelques règles pour en limiter les dangers spécifiques.

Actualité

L’automédication s’inscrit dans un comportement général de soins qu’une personne se prodigue à elle-même (ou à ses proches) sans prendre l’avis d’un professionnel de la santé. Les substances utilisées sont les médicaments à prescription facultative et, parmi eux, les médicaments de médication officinale, et aussi des médicaments anciennement prescrits mais non consommés en totalité ou encore achetés sur l’Internet. Trois principaux types de problème de santé sont l’objet d’une automédication : les affections respiratoires, la douleur (surtout les maux de tête) et les affections digestives. La recherche de performance fait aussi partie des motifs. D’une façon générale, le paracétamol est la molécule la plus prisée. L’usager est plutôt une femme, âgée de 30 à 50ans, de formation baccalauréat ou plus. Selon 80 % des personnes, l’automédication a résolu leur problème de santé. Chez les sportifs, peu de données sont disponibles. Toutefois, la prévalence de l’usage pourrait être plus élevée dans cette population, avec des différences en fonction du niveau de pratique. Outre les effets indésirables habituels, les sportifs s’exposent à deux dangers spécifiques : altérer les performances et rendre positive une analyse antidopage. Différentes recommandations sont faites, selon que les responsables en charge des sportifs souhaitent, ou non, tolérer voire préconiser l’automédication.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Aim

To take stock of self-medication in sports, apart from doping intent and alcohol, and to propose some advices to limit its specific dangers for sportsman and sportswomen.

Current knowledge

Self-medication is a part of a more general behavior of care than a person lavishes herself on itself (or its close relations) without taking the opinion of a health professional. In practice, substances used are: (1) non-prescription medications, over-the-counter drugs included, and (2) prescription medications, i.e. prescribed in the past but not consumed entirely or bought on the Internet. Three principal types of health problems are treated by self-medication: upper respiratory disorders, pain (especially headaches) and digestive disorders. Enhancing performance is also a reason for self-medication. Generally, paracetamol is the more used molecule. The user is rather a woman, aged from 30 to 50years, holding a bachelor’s degree or higher. According to 80% of them, self-medication solved their health problem. In sports, few data are available. However, the prevalence of the use could be higher in this population, with differences according to the level of practice. The sportsmen expose themselves moreover to two specific dangers: to deteriorate their performances and to positive an antidoping analysis. Various recommendations are made, according to whether the sporting authorities wish, or not, tolerate or recommend self-medication.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Automédication, Prescription, Médicament, Dopage, Sport

Keywords : Self-medication, Prescription, Medication, Doping, Sports


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Vol 26 - N° 4

P. 236-241 - septembre 2011 Retour au numéro
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